En France, la droite s’est fait confisquer l’idée de justice. Pire, elle s’est laissé culpabiliser et elle a laissé s’installer l’idée qu’elle portait en elle l’injustice parce qu’elle est censée soutenir le fort et être moins attentive aux faibles.
La gauche, au contraire, a depuis longtemps récupéré à son profit l’idée de justice, qu’elle prétend être la seule à incarner. Au point que François Hollande s’est fait élire en 2012 sur l’idée du « redressement dans la justice ». Dans les faits, pourtant, les politiques menées par le gouvernement de gauche conduisent aujourd’hui à l’effondrement du pays et à l’injustice. D’ailleurs, dans le même temps, le mot de justice a disparu des discours officiels…
Daniel Fasquelle, dans cet ouvrage, démasque l’imposture et montre que la justice est une valeur historique de la droite. C’est elle, pense-t-il, qui porte les valeurs qui permettent à chacun de se réaliser pleinement et de recevoir en fonction de ses mérites. La droite a, d’ailleurs, gagné les élections quand elle a revendiqué la justice. Que l’on se souvienne, par exemple, de Valery Giscard d’Estaing rétorquant à François Mitterrand qu’il n’avait pas « le monopole du cœur ».
Ce livre a donc pour ambition d’inviter la droite à tenir un discours de justice pour 2017 et, surtout, de la convaincre de mettre en œuvre au plus vite les réformes indispensables pour faire de notre pays une France juste.
Député du Pas-de-Calais, vice-président de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, maire du Touquet-Paris-Plage et trésorier des Républicains, Daniel Fasquelle est également agrégé des facultés de droit et professeur des universités. Spécialiste des questions économiques et européennes, il est en outre très impliqué dans la défense des enfants ; il est, entre autres, co-président du groupe d’études Autisme, qu’il a créé.