« Qu'est-ce donc que le temps ? [...] Qui pourra le saisir même par la pensée, pour le traduire en une parole ? »
Augustin (354-430), qui s'est converti au christianisme, entreprend une analyse théologique et sensible de la question philosophique du temps dans ses Confessions. Devant le constat de l'impuissance de l'homme à saisir le temps qui se dérobe, il reconnaît qu'il est possible d'en avoir l'intuition par le processus de la mémoire. La mémoire retient les souvenirs, les odeurs, les images, elle retient le temps, lui défend de se mouvoir au présent, éternise l'instant intime. C'est le miracle accompli par la mémoire qui rend l'homme créateur comme Dieu est créateur de temps. Par la mémoire, l'homme rejoint Dieu, sans toutefois le devenir.
Augustin (354-430), qui s'est converti au christianisme, entreprend une analyse théologique et sensible de la question philosophique du temps dans ses Confessions. Devant le constat de l'impuissance de l'homme à saisir le temps qui se dérobe, il reconnaît qu'il est possible d'en avoir l'intuition par le processus de la mémoire. La mémoire retient les souvenirs, les odeurs, les images, elle retient le temps, lui défend de se mouvoir au présent, éternise l'instant intime. C'est le miracle accompli par la mémoire qui rend l'homme créateur comme Dieu est créateur de temps. Par la mémoire, l'homme rejoint Dieu, sans toutefois le devenir.