Janvier 1917. Les ordres de Paris sont formels : il faut tenir le front de Salonique, résister. Que la péninsule des Balkans tombe aux mains de l?ennemi, c?en est fini de la route maritime vers Alexandrie, Suez et les Indes. Un enjeu primordial pour les stratèges, une aberration pour les poilus d?Orient, toujours sur la brèche, privés de courrier, de perm?s, harassés par de vaines escarmouches et par les maladies, harcelés par des Turcs et des Bulgares jusqu?au-boutistes.
En mer, les Allemands se font plus menaçants. Au débouché de l?Adriatique, un sous-marin attaque les renforts alliés en route pour Salonique. Les bleus se noient par dizaines, avant même d?avoir pu combattre. Rescapée du naufrage, infirmière aussi belle qu?héroïque, Carla survit pour l?amour de Paul Raynal, le soldat du génie qui occupe ses pensées et qui l?attend là-bas. Mais la guerre n?a que faire des sentiments. A Monastir, les jeunes gens se manquent de peu. Paul a dû partir pour le mont Athos, un repaire de royalistes grecs. Aux abords du pic vertigineux, ces derniers continuent à faire parler la poudre et à ravitailler secrètement les Allemands. A peine sa mission accomplie, Paul est envoyé en Macédoine, l?un des secteurs les plus exposés, où il retrouve ses premiers compagnons d?armes.
Trois années de guerre ont mûri ces hommes de bonne volonté, ces enfants
soldats passés du village natal à l?enfer des combats, de la douce France à la Mère patrie : Paul Raynal le natif du Quercy, Vigouroux le zouave de Limoux, Duguet l?artilleur niçois - mais aussi Leleu le Dunkerquois, les nord-africains Rosario et Ben Soussan, Mikaël l?andartès, Robert Soulé le mennonite de Belfort, et André Schuster le bûcheron d?Orbey. Tous ces braves savent désormais qu?ils sont liés à ces heures de gloire et de sang: la bataille de Larissa et la reddition des armées royalistes, la destitution du roi Constantin pour germanophilie et son départ en exil sur son yacht, l?incendie meurtrier du quartier juif de Salonique, les mutineries des soldats russes gagnés par les idées révolutionnaires, les raids de la Main Noire. L?Histoire se fait sous leurs yeux et c?est eux qui la font bon gré mal gré. L?Histoire on s?en souvient, les hommes on les oublie?
LA POUDRIERE D'ORIENT Suite romanesque L'enfer des Dardanelles * Le vent mauvais de Salonique ** Le guêpier macédonien *** Le beau Danube bleu ****
En mer, les Allemands se font plus menaçants. Au débouché de l?Adriatique, un sous-marin attaque les renforts alliés en route pour Salonique. Les bleus se noient par dizaines, avant même d?avoir pu combattre. Rescapée du naufrage, infirmière aussi belle qu?héroïque, Carla survit pour l?amour de Paul Raynal, le soldat du génie qui occupe ses pensées et qui l?attend là-bas. Mais la guerre n?a que faire des sentiments. A Monastir, les jeunes gens se manquent de peu. Paul a dû partir pour le mont Athos, un repaire de royalistes grecs. Aux abords du pic vertigineux, ces derniers continuent à faire parler la poudre et à ravitailler secrètement les Allemands. A peine sa mission accomplie, Paul est envoyé en Macédoine, l?un des secteurs les plus exposés, où il retrouve ses premiers compagnons d?armes.
Trois années de guerre ont mûri ces hommes de bonne volonté, ces enfants
soldats passés du village natal à l?enfer des combats, de la douce France à la Mère patrie : Paul Raynal le natif du Quercy, Vigouroux le zouave de Limoux, Duguet l?artilleur niçois - mais aussi Leleu le Dunkerquois, les nord-africains Rosario et Ben Soussan, Mikaël l?andartès, Robert Soulé le mennonite de Belfort, et André Schuster le bûcheron d?Orbey. Tous ces braves savent désormais qu?ils sont liés à ces heures de gloire et de sang: la bataille de Larissa et la reddition des armées royalistes, la destitution du roi Constantin pour germanophilie et son départ en exil sur son yacht, l?incendie meurtrier du quartier juif de Salonique, les mutineries des soldats russes gagnés par les idées révolutionnaires, les raids de la Main Noire. L?Histoire se fait sous leurs yeux et c?est eux qui la font bon gré mal gré. L?Histoire on s?en souvient, les hommes on les oublie?