La France, selon l’expression de l’historien britannique Sudhir Hazareesingh, serait un pays qui « aime les idées ». Malheureusement, elle les aime au point de les préférer au réel, et d’attendre que le réel s’y conforme. Ainsi la diversité ethnique et religieuse désormais avérée de sa population est-elle depuis des années maintenue sous le boisseau par une République qui ne se proclame plus « une et indivisible » que de façon purement incantatoire.
Pourtant, la France aurait tout à gagner à redescendre du ciel de ses principes pour accorder une reconnaissance sensible à ses enfants les plus vulnérables, ceux issus des immigrations postcoloniales. A envisager qu’une authentique rencontre puisse remplacer l’assignation à l’assimilation. N’y a-t-il vraiment qu’une seule manière d’« être français » ? Et si, plutôt qu’« une et indivisible », la République se voulait simplement réunie ?
Pourtant, la France aurait tout à gagner à redescendre du ciel de ses principes pour accorder une reconnaissance sensible à ses enfants les plus vulnérables, ceux issus des immigrations postcoloniales. A envisager qu’une authentique rencontre puisse remplacer l’assignation à l’assimilation. N’y a-t-il vraiment qu’une seule manière d’« être français » ? Et si, plutôt qu’« une et indivisible », la République se voulait simplement réunie ?