Ce qui fut véritablement révolutionnaire en 1789, ce ne fut pas la réunion des États généraux, le 5 mai ; ni même la prise de la Bastille, le 14 juillet : ce fut, le 17 juin, l’apparition de l’Assemblée nationale, autrement dit la naissance d’une représentation élue qui incarnait collectivement la souveraineté, à côté et en dehors du roi.
Entre le peuple et ses représentants, les affiches assuraient l’indispensable circulation sans laquelle il n’est pas de démocratie possible. Les citoyens, leurs sections, leurs clubs interpellaient les élus, réclamant des changements rapides ; les législateurs rendaient compte des débats et de leur action, dans le style enflammé de l’époque, quand ils ne démentaient pas les rumeurs et fausses nouvelles qui, déjà, troublaient l’opinion publique.
« Se taire est un crime quand parler est utile », proclame en gros caractères l’une de ces belles affiches, témoignant de l’effervescence politique d’alors. Des royalistes aux babouvistes, en passant par les brissotins, les girondins, les jacobins, les hébertistes, toutes les tendances se trouvent représentées dans ce foisonnement de revendications et d’idées qu’illustre la collection de documents révolutionnaires constituée par l’ancien député Portiez de l’Oise (1765-1810).
L’Assemblée nationale, née de la Révolution, se devait d’ouvrir au public ce fonds exceptionnel.
Richard Ferrand,
Président de l’Assemblée nationale
Entre le peuple et ses représentants, les affiches assuraient l’indispensable circulation sans laquelle il n’est pas de démocratie possible. Les citoyens, leurs sections, leurs clubs interpellaient les élus, réclamant des changements rapides ; les législateurs rendaient compte des débats et de leur action, dans le style enflammé de l’époque, quand ils ne démentaient pas les rumeurs et fausses nouvelles qui, déjà, troublaient l’opinion publique.
« Se taire est un crime quand parler est utile », proclame en gros caractères l’une de ces belles affiches, témoignant de l’effervescence politique d’alors. Des royalistes aux babouvistes, en passant par les brissotins, les girondins, les jacobins, les hébertistes, toutes les tendances se trouvent représentées dans ce foisonnement de revendications et d’idées qu’illustre la collection de documents révolutionnaires constituée par l’ancien député Portiez de l’Oise (1765-1810).
L’Assemblée nationale, née de la Révolution, se devait d’ouvrir au public ce fonds exceptionnel.
Richard Ferrand,
Président de l’Assemblée nationale