Véritable radiographie de la France du XIXe siècle, cet ouvrage livre les premiers résultats d'une vaste enquête portant sur l'histoire de trois mille familles représentatives, et fondée en particulier sur les actes de mariage. Une formidable source d'informations qui nous révèle tout un pan de la société, qu'il s'agisse de démographie, de nuptialité, ou de l'évolution des métiers.
Au total, le paysage social n'apparaît pas aussi figé qu'on se l'imagine généralement. Certes, la population demeure très largement paysanne, mais les campagnes, surpeuplées, envoient leurs enfants dans les villes pour occuper les places que rendent disponibles le progrès économique et la surmortalité des grandes cités. Ainsi, la reproduction différentielle des groupes sociaux apparaît comme l'un des moteurs les plus puissants de la mobilité géographique et professionnelle, du moins pour le sexe masculin. Les fils n'exercent plus toujours le métier de leur père; certaines professions disparaissent alors que l'artisanat et le petit commerce se développent. Quant à l'activité économique des femmes, le XIXe siècle ne la reconnaît guère. C'est que le travail qu'elles effectuent, armées de la binette, de l'aiguille ou du plumeau, reste essentiellement domestique, donc mal rémunéré.
Ont participé à cet ouvrage: Didier Blanchet, Noël Bonneuil, Jacques Dupâquier, Michel Dürr, Maurice Garden, Denis Kessler, Claude Motte, Jean-Pierre Pélissier, Myriam Provence, Danièle Rébaudo, Claude Théolot, Fernàn Vejarano, Marie-Christine Vouloir-Morales.
Au total, le paysage social n'apparaît pas aussi figé qu'on se l'imagine généralement. Certes, la population demeure très largement paysanne, mais les campagnes, surpeuplées, envoient leurs enfants dans les villes pour occuper les places que rendent disponibles le progrès économique et la surmortalité des grandes cités. Ainsi, la reproduction différentielle des groupes sociaux apparaît comme l'un des moteurs les plus puissants de la mobilité géographique et professionnelle, du moins pour le sexe masculin. Les fils n'exercent plus toujours le métier de leur père; certaines professions disparaissent alors que l'artisanat et le petit commerce se développent. Quant à l'activité économique des femmes, le XIXe siècle ne la reconnaît guère. C'est que le travail qu'elles effectuent, armées de la binette, de l'aiguille ou du plumeau, reste essentiellement domestique, donc mal rémunéré.
Ont participé à cet ouvrage: Didier Blanchet, Noël Bonneuil, Jacques Dupâquier, Michel Dürr, Maurice Garden, Denis Kessler, Claude Motte, Jean-Pierre Pélissier, Myriam Provence, Danièle Rébaudo, Claude Théolot, Fernàn Vejarano, Marie-Christine Vouloir-Morales.