Deux mois avant la chute du Mur de Berlin, un vieil homme, membre d'une délégation est-allemande, est tué dans un attentat lors de l'inauguration d'une exposition France-RDA. Puis un journaliste français, René Galard, spécialiste des questions allemandes et grand séducteur, est assassiné dans un studio du 10e arrondissement de Paris.
Deux affaires sans lien apparent? L'essentiel est moins de savoir " qui a tué " que de comprendre, après l'effondrement du Mur, pourquoi " on en est arrivé là ".
Pour le commissaire principal Laurent Marceau d'abord. Pourquoi sa vie intime n'est-elle qu'une longue et lamentable défaite? Son sentiment de culpabilité procède-t-il de sa difficulté à vivre dans un monde que l'espoir a déserté et dont il se distrairait en " montant des coups ", ou, plus simplement, de sa corruption spirituelle par la manipulation?
Pourquoi le play-boy René Galard mène-t-il une guerre sans pitié contre " la " femme? Pour quelles raisons conduit-il en solitaire une autre guerre, contre la réunification de l'Allemagne cette fois, considérée comme source de tous les dangers?
Qu'est-ce qui fait marcher Karl et Inge, un pauvre couple d'espions complètement déboussolés? Que recherche Erlich dans ses " compositions avec chants d'oiseaux "?
Pourquoi un ex " héros du travail " se réfugie-t-il dans la maladie imaginaire au fond d'un deux-pièces de Berlin-Est? un employé oublié dans une soupente du Bureau des Industries Stratégiques s'adonne-t-il à la lecture de romans français?
Qu'est-ce qui fait courir cet apparatchick et sa paire de tueurs finnois? ces deux gosses au devant de l'armée soviétique dans le Berlin en ruines de 1945? cet historien des camps de concentration à Cheek Point Charlie?
La principale héroïne de ce roman est l'Histoire. Cette Histoire qui façonne les destins individuels et qu'on ne saurait oublier sous peine de la voir resurgir, armée et implacable.
Avec le Mur de Berlin, s'effondre une imposture _ parmi d'autres. Ne sommes-nous pas tous des bâtards de l'Histoire?
Bernard Alliot, né en 1938, a été journaliste pendant vingt ans au quotidien Le Monde. Avec son premier roman, Eaux troubles, publié en 1988, il inaugurait les " affaires " du commissaire Marceau.
Deux affaires sans lien apparent? L'essentiel est moins de savoir " qui a tué " que de comprendre, après l'effondrement du Mur, pourquoi " on en est arrivé là ".
Pour le commissaire principal Laurent Marceau d'abord. Pourquoi sa vie intime n'est-elle qu'une longue et lamentable défaite? Son sentiment de culpabilité procède-t-il de sa difficulté à vivre dans un monde que l'espoir a déserté et dont il se distrairait en " montant des coups ", ou, plus simplement, de sa corruption spirituelle par la manipulation?
Pourquoi le play-boy René Galard mène-t-il une guerre sans pitié contre " la " femme? Pour quelles raisons conduit-il en solitaire une autre guerre, contre la réunification de l'Allemagne cette fois, considérée comme source de tous les dangers?
Qu'est-ce qui fait marcher Karl et Inge, un pauvre couple d'espions complètement déboussolés? Que recherche Erlich dans ses " compositions avec chants d'oiseaux "?
Pourquoi un ex " héros du travail " se réfugie-t-il dans la maladie imaginaire au fond d'un deux-pièces de Berlin-Est? un employé oublié dans une soupente du Bureau des Industries Stratégiques s'adonne-t-il à la lecture de romans français?
Qu'est-ce qui fait courir cet apparatchick et sa paire de tueurs finnois? ces deux gosses au devant de l'armée soviétique dans le Berlin en ruines de 1945? cet historien des camps de concentration à Cheek Point Charlie?
La principale héroïne de ce roman est l'Histoire. Cette Histoire qui façonne les destins individuels et qu'on ne saurait oublier sous peine de la voir resurgir, armée et implacable.
Avec le Mur de Berlin, s'effondre une imposture _ parmi d'autres. Ne sommes-nous pas tous des bâtards de l'Histoire?
Bernard Alliot, né en 1938, a été journaliste pendant vingt ans au quotidien Le Monde. Avec son premier roman, Eaux troubles, publié en 1988, il inaugurait les " affaires " du commissaire Marceau.