Le jeune Akiyuki, de retour dans sa ville natale après trois ans passés en prison pour expier le meurtre de son demi-frère, retrouve le cocon de son enfance, le quartier des Ruelles, rasé et envahi par la végétation - en attendant de l'être par les immeubles modernes. Y vivent encore quelques clochards, parmi lesquels Yoshi, alcooloque et drogué, qui se prend pour Gengis Khan. Non loin de là, les anciens des Ruelles, et parmi eux les adeptes du "Culte de l'eau", déboussolés par la destruction de leur lieu de vie, viennent se confier à la vieille Mon, qui tient le bar du coin. Peu à peu, Akiyuki découvre la part que sa propre famille a eue dans l'extinction du quartier ghetto et le profit qu'elle en a tiré. Il choisit de s'installer à l'écart, dans une cabane où a vécu son arrière-grand-père, et se reconvertit en forestier pour travailler aux côtés de son père naturel, Ryûzô, malgré l'extrême tension qui sous-tend leurs relations.
Dans ce bout du monde, cette région inhospitalière située au fin fond de la péninsule de Kii, au sud-est d'Osaka, père et fils s'entredéchirent au sein d'une communauté discriminée rattrapée par la modernité, mais où subsistent traditions archaïques et mythologies de toute sorte.
Kenji Nakagami est né en 1946 à Shingû, dans la région côtière de Kumano. Ses études secondaires achevées, il monte à Tokyo où il exerce divers métiers manuels qui lui permettent de satisfaire sa passion du jazz et de l'écriture. En 1973, il publie ses premières nouvelles : en 1975, Le Cap lui vaut le fameux prix Akutagawa, suivi d'autres, notamment pour La Mer aux arbres morts (1977). Centrée sur son quartier ghetto et sa ville natale, son oeuvre foisonnante et forte s'élargira peu à peu au pays et à l'Asie, et à leurs diverses ethnies. Kenji Nakagami est mort en 1992, laissant plusieurs oeuvres inédites.
Dans ce bout du monde, cette région inhospitalière située au fin fond de la péninsule de Kii, au sud-est d'Osaka, père et fils s'entredéchirent au sein d'une communauté discriminée rattrapée par la modernité, mais où subsistent traditions archaïques et mythologies de toute sorte.
Kenji Nakagami est né en 1946 à Shingû, dans la région côtière de Kumano. Ses études secondaires achevées, il monte à Tokyo où il exerce divers métiers manuels qui lui permettent de satisfaire sa passion du jazz et de l'écriture. En 1973, il publie ses premières nouvelles : en 1975, Le Cap lui vaut le fameux prix Akutagawa, suivi d'autres, notamment pour La Mer aux arbres morts (1977). Centrée sur son quartier ghetto et sa ville natale, son oeuvre foisonnante et forte s'élargira peu à peu au pays et à l'Asie, et à leurs diverses ethnies. Kenji Nakagami est mort en 1992, laissant plusieurs oeuvres inédites.