"Nous sommes une espèce éphémère oubliée après l'amour. " C'est un enfant qui parle.
Né sous Louis XVI, témoin de la Révolution, les exactions des hommes contre les hommes l'effarent, qu'elles s'autorisent du roi, de Dieu ou de la liberté. Mais elles ne l'étonnent guère. Les adultes ne sont-ils pas tout d'abord des ogres ayant chacun commencé par dévorer l'enfant qu'il fut ?
Dans ces temps d'insurrection, il prend le parti du peuple le plus opprimé, le sien, celui des enfants. Le peu d'égards des hommes et des femmes envers les enfants le scandalise. Ils se montrent insensibles à leur mort ou les exploitent sans vergogne. Aussi fonde-t-il la confrérie des Quart-Jambes, opposant à la barbarie des adultes la malice et la fantaisie de l'enfance. Quant à lui, sorti du bagne de l'orphelinat pour devenir tour à tour valet au service des derniers serfs, compagnon de bohémiens, espion d'une bande de brigands, garçon de courses d'un majordome, l'amour le conduit à la plus folle des extravagances : se faire anoblir en pleine Révolution ! Ellouet le Bien-Aimé devient le chevalier Alouette. Mais pourquoi disparaît-il le jour de ses quinze ans ?
Les romans et nouvelles d'Hubert Haddad nous étreignent toujours par le surgissement de quelque vérité scandaleuse. Il n'en est pas autrement dans son autobiographie fictive, même si notre initiation s'y fait " à chat perché et dans le ciel des marelles ".
Poète, dramaturge, essayiste, critique d'art, nouvelliste, Hubert Haddad a également écrit plus d'une quinzaine de romans. En même temps que Le chevalier Alouette, il publie chez Fayard La Vitesse de la lumière. A ceux qui s'étonneraient d'une telle profusion d'oeuvres dans des genres aussi différents, on pourrait répondre en citant Jérôme Garcin : " Hubert Haddad sait différencier les genres littéraires et ne trompe pas son monde. C'est cela, d'abord, le talent : utiliser plusieurs encres, plusieurs plumes au service des mêmes idées. ".
Né sous Louis XVI, témoin de la Révolution, les exactions des hommes contre les hommes l'effarent, qu'elles s'autorisent du roi, de Dieu ou de la liberté. Mais elles ne l'étonnent guère. Les adultes ne sont-ils pas tout d'abord des ogres ayant chacun commencé par dévorer l'enfant qu'il fut ?
Dans ces temps d'insurrection, il prend le parti du peuple le plus opprimé, le sien, celui des enfants. Le peu d'égards des hommes et des femmes envers les enfants le scandalise. Ils se montrent insensibles à leur mort ou les exploitent sans vergogne. Aussi fonde-t-il la confrérie des Quart-Jambes, opposant à la barbarie des adultes la malice et la fantaisie de l'enfance. Quant à lui, sorti du bagne de l'orphelinat pour devenir tour à tour valet au service des derniers serfs, compagnon de bohémiens, espion d'une bande de brigands, garçon de courses d'un majordome, l'amour le conduit à la plus folle des extravagances : se faire anoblir en pleine Révolution ! Ellouet le Bien-Aimé devient le chevalier Alouette. Mais pourquoi disparaît-il le jour de ses quinze ans ?
Les romans et nouvelles d'Hubert Haddad nous étreignent toujours par le surgissement de quelque vérité scandaleuse. Il n'en est pas autrement dans son autobiographie fictive, même si notre initiation s'y fait " à chat perché et dans le ciel des marelles ".
Poète, dramaturge, essayiste, critique d'art, nouvelliste, Hubert Haddad a également écrit plus d'une quinzaine de romans. En même temps que Le chevalier Alouette, il publie chez Fayard La Vitesse de la lumière. A ceux qui s'étonneraient d'une telle profusion d'oeuvres dans des genres aussi différents, on pourrait répondre en citant Jérôme Garcin : " Hubert Haddad sait différencier les genres littéraires et ne trompe pas son monde. C'est cela, d'abord, le talent : utiliser plusieurs encres, plusieurs plumes au service des mêmes idées. ".