Pourquoi et comment un polytechnicien poursuivant une carrière dans l'administration, l'armée ou l'entreprise devient-il un résistant ? Quelles furent à l'inverse les motivations de ceux qui, vantant l'apolitisme de la technique, choisirent de conserver des responsabilités au sein de services de l'État engagées dans la Révolution nationale et la collaboration ?
Les réponses à ces questions se trouvent moins dans une hypothétique identité polytechnicienne que dans l'analyse du parcours des élèves et anciens élèves au sein de quatre groupes : les promotions présentes à l'École pendant la Seconde Guerre mondiale, les ingénieurs des grands corps techniques de l'État, les officiers des armes savantes, enfin les résistants, issus de chacun de ces trois derniers groupes.
Ce livre prolonge des journées d'études animées par l'association X-Résistance. Il rassemble des textes rédigés par des historiens spécialistes de la Seconde Guerre mondiale, des documents inédits et des témoignages d'acteurs de l'époque qui rappellent que, au-delà d'éventuels déterminismes transmis par la formation polytechnicienne, l'engagement fut d'abord un choix individuel.
Tous deux anciens élèves de l'École polytechnique, Marc Olivier Baruch et Vincent Guigueno sont historiens. Ils travaillent, respectivement à l'Institut d'histoire du temps présent et à l'École nationale des ponts et chaussées, sur l'État, les services publics et ceux qui les servent.
Les réponses à ces questions se trouvent moins dans une hypothétique identité polytechnicienne que dans l'analyse du parcours des élèves et anciens élèves au sein de quatre groupes : les promotions présentes à l'École pendant la Seconde Guerre mondiale, les ingénieurs des grands corps techniques de l'État, les officiers des armes savantes, enfin les résistants, issus de chacun de ces trois derniers groupes.
Ce livre prolonge des journées d'études animées par l'association X-Résistance. Il rassemble des textes rédigés par des historiens spécialistes de la Seconde Guerre mondiale, des documents inédits et des témoignages d'acteurs de l'époque qui rappellent que, au-delà d'éventuels déterminismes transmis par la formation polytechnicienne, l'engagement fut d'abord un choix individuel.
Tous deux anciens élèves de l'École polytechnique, Marc Olivier Baruch et Vincent Guigueno sont historiens. Ils travaillent, respectivement à l'Institut d'histoire du temps présent et à l'École nationale des ponts et chaussées, sur l'État, les services publics et ceux qui les servent.