La Mère coupable, c’est un peu le Vingt ans après de Beaumarchais. Figaro a vieilli depuis les temps heureux du Barbier de Séville et du Mariage de Figaro. En un sens, il a triomphé. La nuit du 4 août 1789 a aboli les privilèges. La chute du roi est annoncée, bientôt consommée. Rosine, la « mère coupable », a caché le secret sur le vrai père de son enfant, qui était Chérubin. Almaviva s’insurge contre les temps révolutionnaires. Un nouveau Tartuffe – un Tartuffe humanitaire, symbole de l’âge moderne – menace la paix de cette famille…
En bref, ce troisième volet si décrié, si négligé parfois (à tort ?), de la trilogie de Beaumarchais nous invite à considérer ses personnages, au premier rang desquels Figaro, non plus seulement comme des figures de théâtre dont l’existence se résume à une ou deux « folles journées » mais comme des héros inscrits dans l’Histoire, dans la durée, et dont on pourrait raconter la vie – une vie devenue romanesque.
En bref, ce troisième volet si décrié, si négligé parfois (à tort ?), de la trilogie de Beaumarchais nous invite à considérer ses personnages, au premier rang desquels Figaro, non plus seulement comme des figures de théâtre dont l’existence se résume à une ou deux « folles journées » mais comme des héros inscrits dans l’Histoire, dans la durée, et dont on pourrait raconter la vie – une vie devenue romanesque.