Et si la psychologie humaine s’inscrivait dans le prolongement de celle des animaux, qu’il s’agisse de la violence, de l’empathie, ou même de la morale ? C’est la thèse que défend l’auteur : il s’oppose aux théories de l’exception humaine, qu’elles fassent de l’homme une espèce destinée à dépasser une animalité mauvaise ou qu’elles le présentent comme une aberration de la nature.
En s’appuyant sur nombre d’anecdotes fascinantes, mais aussi sur des recherches approfondies, l’auteur brosse un portrait du « singe bipolaire » qu’est l’homme. Il utilise aussi le formidable laboratoire que constituent les sociétés de chimpanzés et de bonobos pour aborder les problèmes de la vie en commun chez les êtres humains. Ce livre tend à l’humanité un miroir qui lui permettra peut-être de mieux gérer ses propres instincts.