Il ne faut pas se lasser de répéter que plus des neuf dixièmes des Français de l’Ancien Régime vivaient dans des villages. La culture savante, certes essentielle, nous donne une image largement faussée de la vie jadis. Le village, dont on ne s’éloignait guère, n’était pas seulement un lieu de résidence, un lieu de production, mais aussi le cadre de toute vie sociale.
En un monde où l’abondance était l’exception, les contraintes collectives étaient fortes et le contrôle social étroit (cela n’était pas, d’ailleurs, vécu forcément comme une oppression…). En nuançant selon les régions, on trouve au moins deux institutions fortes : la hiérarchie ecclésiastique, la seigneurie. Il faut y ajouter le poids des usages et des traditions, très variable d’un lieu à l’autre.
Comparant sans cesse les cas concrets sur l’ensemble du pays avec un cas de référence, la Normandie – le mieux connu –, l’auteur fait revivre un monde englouti dont pourtant nous sommes quasiment tous issus : le village.
En un monde où l’abondance était l’exception, les contraintes collectives étaient fortes et le contrôle social étroit (cela n’était pas, d’ailleurs, vécu forcément comme une oppression…). En nuançant selon les régions, on trouve au moins deux institutions fortes : la hiérarchie ecclésiastique, la seigneurie. Il faut y ajouter le poids des usages et des traditions, très variable d’un lieu à l’autre.
Comparant sans cesse les cas concrets sur l’ensemble du pays avec un cas de référence, la Normandie – le mieux connu –, l’auteur fait revivre un monde englouti dont pourtant nous sommes quasiment tous issus : le village.