Ecouter, c'est agir. Ecouter la musique est une aventure. Ces postulats énoncés par André Boucourechliev ont guidé sa pratique d'écrivain de musique : ses textes amènent le lecteur-auditeur à une conscience plus aiguë de ce qu'il entend.
Cette activité, André Boucourechliev l'a menée à un époque où la musique contemporaine était « très attaquée et fort peu connue », afin de « la défendre passionnément ». « Je n'ai jamais été, disait-il, un critique qui se pose en juge suprême et objectif, mais un musicien engagé dans la musique de son temps ».
Les chroniques réunies ici retracent le foisonnement de la création des années cinquante et soixante : des lieux d'élection (Darmstadt, Donaueschingen, Royan, Venise, Paris avec le Domaine musical) offrent « à l'homme moderne un art à sa mesure, qui s'ouvre à la tension, à la violence, aux interrogations de notre temps ». C'est en compositeur que Boucourechliev témoigne, rendant compte de l'effervescence dans laquelle naissent les formes nouvelles et de la ferveur qui unit compositeurs, interprètes et auditeurs.
On trouve aussi dans cet ensemble de textes les lignes de pensée qui irriguent les ouvrages auxquels l'auteur a travaillé durant les dernières années de sa vie : outre ses réflexions sur Beethoven, Chopin et Debussy, son étude Le Langage musical qui prolonge et approfondit ce que contenaient de définitif ces textes liés à des événements.
Cette activité, André Boucourechliev l'a menée à un époque où la musique contemporaine était « très attaquée et fort peu connue », afin de « la défendre passionnément ». « Je n'ai jamais été, disait-il, un critique qui se pose en juge suprême et objectif, mais un musicien engagé dans la musique de son temps ».
Les chroniques réunies ici retracent le foisonnement de la création des années cinquante et soixante : des lieux d'élection (Darmstadt, Donaueschingen, Royan, Venise, Paris avec le Domaine musical) offrent « à l'homme moderne un art à sa mesure, qui s'ouvre à la tension, à la violence, aux interrogations de notre temps ». C'est en compositeur que Boucourechliev témoigne, rendant compte de l'effervescence dans laquelle naissent les formes nouvelles et de la ferveur qui unit compositeurs, interprètes et auditeurs.
On trouve aussi dans cet ensemble de textes les lignes de pensée qui irriguent les ouvrages auxquels l'auteur a travaillé durant les dernières années de sa vie : outre ses réflexions sur Beethoven, Chopin et Debussy, son étude Le Langage musical qui prolonge et approfondit ce que contenaient de définitif ces textes liés à des événements.