En mai 1997, la fin sans gloire de Mobutu, chassé par l'armée d'enfants soldats de Laurent Désiré Kabila, apparaît comme une victoire pour l'Afrique toute entière. La chute du régime le plus corrompu d'Afrique centrale, devenu le symbole de l'ordre néo-colonial, n'a-t-elle pas été obtenue grâce à l'alliance de plusieurs pays déterminés à parier sur l'avenir du continent ?
La guerre qui, un an après la chute de Kinshasa, mettra aux prises les anciens alliés, engendrera une déception à la mesure de l'espoir qu'avait suscité la "renaissance africaine", dont le Congo devrait être le berceau. Il apparaît alors que si les pays qui prétendent incarner la nouvelle Afrique se sont dégagés de l'influence européenne, ils restent en proie à leurs vieux démons : l'égoïsme d'Etat, l'ethnisme, le goût du profit immédiat, le recours à la violence.
Tout à la fois chronique des événements récents, analyse des forces en présence (Etats, leaders, ethnies, peuples, grandes puissances, organisations humanitaires, etc.) et réflexion prospective, cet ouvrage s'attache aussi à déceler les signes d'espoir au coeur de ce continent à la dérive.
Journaliste au quotidien Le Soir à Bruxelles, collaboratrice au Monde diplomatique, Colette Braeckman suit depuis longtemps les événements d'Afrique, et plus particulièrement ceux que déchirent la région des Grands Lacs. Outre de très nombreux reportages dans les zones de conflit, elle a publié chez Fayard Le Dinosaure : le Zaïre de Mobutu (1992), Rwanda : histoire d'un génocide (1994) et Terreur africaine. Burundi, Rwanda, Zaïre : les racines de la violence (1996).
La guerre qui, un an après la chute de Kinshasa, mettra aux prises les anciens alliés, engendrera une déception à la mesure de l'espoir qu'avait suscité la "renaissance africaine", dont le Congo devrait être le berceau. Il apparaît alors que si les pays qui prétendent incarner la nouvelle Afrique se sont dégagés de l'influence européenne, ils restent en proie à leurs vieux démons : l'égoïsme d'Etat, l'ethnisme, le goût du profit immédiat, le recours à la violence.
Tout à la fois chronique des événements récents, analyse des forces en présence (Etats, leaders, ethnies, peuples, grandes puissances, organisations humanitaires, etc.) et réflexion prospective, cet ouvrage s'attache aussi à déceler les signes d'espoir au coeur de ce continent à la dérive.
Journaliste au quotidien Le Soir à Bruxelles, collaboratrice au Monde diplomatique, Colette Braeckman suit depuis longtemps les événements d'Afrique, et plus particulièrement ceux que déchirent la région des Grands Lacs. Outre de très nombreux reportages dans les zones de conflit, elle a publié chez Fayard Le Dinosaure : le Zaïre de Mobutu (1992), Rwanda : histoire d'un génocide (1994) et Terreur africaine. Burundi, Rwanda, Zaïre : les racines de la violence (1996).