Un ouragan emporte nos sociétés hyperconnectées et hypermédiatisées. Le vent a tourné, nous l’éprouvons tous fortement. L’époque n’est plus seulement à la manipulation et au formatage des esprits, comme encore au milieu des années 2000, quand régnait sur le discours médiatico-politique le storytelling.
L’explosion du Web, l’éclosion des premiers réseaux sociaux créaient l’environnement favorable à la production et à la diffusion d’histoires. Or, de même que l’inflation ruine la confiance dans la monnaie, l’inflation des stories a érodé la confiance dans les récits. Le triomphe de l’art de raconter des histoires, mis au service des acteurs politiques, a entraîné, de manière fulgurante, le discrédit de la parole publique...
Dans le brouhaha des réseaux et la brutalité des échanges, la story n’est plus la clé pour se distinguer. La conquête de l’attention, comme celle du pouvoir, passe désormais par l’affrontement, la rupture, la casse des « vérités ». Désormais, viralité et rivalité vont de pair. Fini le storytelling ? Bienvenue dans l’ère du clash !
L’explosion du Web, l’éclosion des premiers réseaux sociaux créaient l’environnement favorable à la production et à la diffusion d’histoires. Or, de même que l’inflation ruine la confiance dans la monnaie, l’inflation des stories a érodé la confiance dans les récits. Le triomphe de l’art de raconter des histoires, mis au service des acteurs politiques, a entraîné, de manière fulgurante, le discrédit de la parole publique...
Dans le brouhaha des réseaux et la brutalité des échanges, la story n’est plus la clé pour se distinguer. La conquête de l’attention, comme celle du pouvoir, passe désormais par l’affrontement, la rupture, la casse des « vérités ». Désormais, viralité et rivalité vont de pair. Fini le storytelling ? Bienvenue dans l’ère du clash !