FONTAINE - VIOLLET-LE-DUC - GUIMARD - TONY GARNIER - HANKAR - HORTA - LE CORBUSIER
Par la nature de son activité, l'architecte anticipe sur son temps : à la différence des autres modes d'expression artistique, sa création soumet les générations suivantes à ses desseins. L'importance sociale de l'acte de construire est telle qu'elle suppose un dialogue approfondi entre l'architecte et les institutions d'enseignement, entre le maître d'oeuvre et son commanditaire - le plus souvent la puissance publique. Depuis la Révolution française jusqu'à nos jours, les rapports que Fontaine a entretenus avec Napoléon Ier et Louis-Philippe, les polémiques de Viollet-le-Duc au temps de Napoléon III, la commande privée au temps de l'Art nouveau avec Guimard, Hankar et Horta, la modernisation de Lyon sous l'action conjointe de Tony Garnier et d'Edouard Herriot et, pour finir, la recherche - infructueuse - par Le Corbusier d'un mécène d'Etat illustrent ce débat, voire cette contradiction. La formation, a condition professionnelle et les pratiques du métier évoluent, la commande se déplace de l'architecture publique destinée aux institutions vers l'urbanisme dans le sens où on l'entend aujourd'hui : bâtir la ville, telle est l'ambition qu'exprime, pratiquement pour la première fois, la Cité industrielle de Tony Garnier avant la Première Guerre mondiale... Une ambition qui, plus encore que celle de concevoir et de construire de grands projets monumentaux, marque notre siècle tout entier.
Spécialiste d'histoire de l'architecture des XIXe et XXe siècles, Jean-Michel Leniaud a exercé diverses responsabilité dans l'administration du patrimoine au ministère de la Culture. Il est aujourd'hui directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études et professeur à L'Ecole nationale des chartes. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : L'utopie française, essai sur le patrimoine (1992), Les Cathédrales au XIX siècle (1993), Viollet-le-Duc ou les délires du système (1994), Saint-Denis de 1760 à nos jours (1996).
Par la nature de son activité, l'architecte anticipe sur son temps : à la différence des autres modes d'expression artistique, sa création soumet les générations suivantes à ses desseins. L'importance sociale de l'acte de construire est telle qu'elle suppose un dialogue approfondi entre l'architecte et les institutions d'enseignement, entre le maître d'oeuvre et son commanditaire - le plus souvent la puissance publique. Depuis la Révolution française jusqu'à nos jours, les rapports que Fontaine a entretenus avec Napoléon Ier et Louis-Philippe, les polémiques de Viollet-le-Duc au temps de Napoléon III, la commande privée au temps de l'Art nouveau avec Guimard, Hankar et Horta, la modernisation de Lyon sous l'action conjointe de Tony Garnier et d'Edouard Herriot et, pour finir, la recherche - infructueuse - par Le Corbusier d'un mécène d'Etat illustrent ce débat, voire cette contradiction. La formation, a condition professionnelle et les pratiques du métier évoluent, la commande se déplace de l'architecture publique destinée aux institutions vers l'urbanisme dans le sens où on l'entend aujourd'hui : bâtir la ville, telle est l'ambition qu'exprime, pratiquement pour la première fois, la Cité industrielle de Tony Garnier avant la Première Guerre mondiale... Une ambition qui, plus encore que celle de concevoir et de construire de grands projets monumentaux, marque notre siècle tout entier.
Spécialiste d'histoire de l'architecture des XIXe et XXe siècles, Jean-Michel Leniaud a exercé diverses responsabilité dans l'administration du patrimoine au ministère de la Culture. Il est aujourd'hui directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études et professeur à L'Ecole nationale des chartes. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : L'utopie française, essai sur le patrimoine (1992), Les Cathédrales au XIX siècle (1993), Viollet-le-Duc ou les délires du système (1994), Saint-Denis de 1760 à nos jours (1996).