" Par certains côtés, ce livre vaut un cours d'état-major! " écrivait en 1982 le critique de la très sérieuse Revue historique de l'Armée après la parution du tome 1 des Combattants du 18 juin. Deux ans plus tard, le tome 2: Les derniers feux, fut aussi bien accueilli mais nous savons que l'auteur, Roger Bruge, ne mesure ni sa peine ni son temps. Il a franchi en 1986 le cap des VINGT années de travail entièrement consacrées à 39-40.
Voici maintenant le tome 3: L'armée broyée. Après avoir suivi les épuisants combats en retraite, nous avons assisté au plus grand encerclement de la Seconde Guerre mondiale " dans le Kraal de Lorraine ", comme l'écrit avec une pointe de mépris le général allemand Halder. 500 000 hommes pris au piège avec une seule alternative: la défaite ou la mort.
La première, la 8e armée du général Laure, va subir l'attaque lancée à partir de la plaine d'Alsace en direction des crêtes vosgiennes où viennent de s'installer les bataillons français fourbus, usés par les privations, le manque de sommeil, et démoralisés par la demande d'armistice annoncée par le maréchal Pétain.
En quatre jours, la 8e armée va être broyée et ses chefs faits prisonniers à Gérardmer et à La Bresse. D'une plume parfois sévère, jamais complaisante, Roger Bruge nous conduit avec la rigueur de l'historien sur " les chemins du désastre ". Un livre qui, par sa qualité et le caractère inédit de sa documentation, nous rappelle, comme l'a dit Charles de Gaulle, que " la porte qui a livré passage à tous les malheurs qui frappèrent la France à travers son Histoire, est la porte par où ont fui les enseignements du passé. "
Voici maintenant le tome 3: L'armée broyée. Après avoir suivi les épuisants combats en retraite, nous avons assisté au plus grand encerclement de la Seconde Guerre mondiale " dans le Kraal de Lorraine ", comme l'écrit avec une pointe de mépris le général allemand Halder. 500 000 hommes pris au piège avec une seule alternative: la défaite ou la mort.
La première, la 8e armée du général Laure, va subir l'attaque lancée à partir de la plaine d'Alsace en direction des crêtes vosgiennes où viennent de s'installer les bataillons français fourbus, usés par les privations, le manque de sommeil, et démoralisés par la demande d'armistice annoncée par le maréchal Pétain.
En quatre jours, la 8e armée va être broyée et ses chefs faits prisonniers à Gérardmer et à La Bresse. D'une plume parfois sévère, jamais complaisante, Roger Bruge nous conduit avec la rigueur de l'historien sur " les chemins du désastre ". Un livre qui, par sa qualité et le caractère inédit de sa documentation, nous rappelle, comme l'a dit Charles de Gaulle, que " la porte qui a livré passage à tous les malheurs qui frappèrent la France à travers son Histoire, est la porte par où ont fui les enseignements du passé. "