Plus d’un siècle après la publication des fragments et des témoignages
des « Présocratiques », réunis par Hermann Diels en 1903 et complétés
par Walther Kranz en 1951, ce recueil propose une présentation novatrice
des débuts de la philosophie grecque. La présente édition donne à lire
les textes découverts depuis, comme le papyrus de Strasbourg, contenant
des fragments d’Empédocle. Surtout, elle déplace la coupure, qui
n’est plus à « présocratique » mais plutôt, comme le proposait le jeune
Nietzsche, à « préplatonicien », Socrate faisant ici l’objet d’un chapitre
à part entière.
La manière dont a été conçu l’ouvrage est sans équivalent. Il y a dans
ce multi-bilingue, outre du grec et du latin, de l’arabe, du syriaque, de
l’arménien, de l’hébreu : les textes sont donnés dans leur langue et traduits
en français. Leur collecte est facile d’usage : pour chaque philosophe, une
introduction, suivie de trois sections portant sur la personne (P), la doctrine
(D) et la réception philosophique et littéraire jusqu’à la _ n de l’Antiquité
(R). S’y ajoutent six chapitres consacrés à des corpus, qui permettent
de s’attacher à des thématiques comme les représentations collectives
des sophistes ou encore la manière dont le théâtre traite les philosophes et
la philosophie. Un glossaire détaillé facilite la compréhension des mots
de la philosophie archaïque.
Lire Les débuts de la philosophie, c’est lire en même temps de l’Orphée
et de l’Hésiode, du Pindare et de l’Euripide, se plonger dans le corpus
grec et dans sa transmission, dont le travail d’André Laks et de Glenn
W. Most donne une nouvelle intelligence et qu’il rend accessibles à tous
des « Présocratiques », réunis par Hermann Diels en 1903 et complétés
par Walther Kranz en 1951, ce recueil propose une présentation novatrice
des débuts de la philosophie grecque. La présente édition donne à lire
les textes découverts depuis, comme le papyrus de Strasbourg, contenant
des fragments d’Empédocle. Surtout, elle déplace la coupure, qui
n’est plus à « présocratique » mais plutôt, comme le proposait le jeune
Nietzsche, à « préplatonicien », Socrate faisant ici l’objet d’un chapitre
à part entière.
La manière dont a été conçu l’ouvrage est sans équivalent. Il y a dans
ce multi-bilingue, outre du grec et du latin, de l’arabe, du syriaque, de
l’arménien, de l’hébreu : les textes sont donnés dans leur langue et traduits
en français. Leur collecte est facile d’usage : pour chaque philosophe, une
introduction, suivie de trois sections portant sur la personne (P), la doctrine
(D) et la réception philosophique et littéraire jusqu’à la _ n de l’Antiquité
(R). S’y ajoutent six chapitres consacrés à des corpus, qui permettent
de s’attacher à des thématiques comme les représentations collectives
des sophistes ou encore la manière dont le théâtre traite les philosophes et
la philosophie. Un glossaire détaillé facilite la compréhension des mots
de la philosophie archaïque.
Lire Les débuts de la philosophie, c’est lire en même temps de l’Orphée
et de l’Hésiode, du Pindare et de l’Euripide, se plonger dans le corpus
grec et dans sa transmission, dont le travail d’André Laks et de Glenn
W. Most donne une nouvelle intelligence et qu’il rend accessibles à tous