« Il me dit à voix basse que, plus d'une fois, il avait pensé en finir, car il ne supportait pas de rester sans rien faire, jour, nuit, jour, nuit. Je le laissais me parler sans l'interrompre. Comment répondre à celui qui vous confie ses peurs, son envie d'en finir lorsque vous-même ne savez pas? Un autre type comme moi, voilà ce que tu es, mon frère. Son frère, qui voudrait l'abandonner ou refuser de l'entendre? On se reverrait bientôt.»
Ce sont des invisibles, des anonymes. Ils sont de ceux dont personne n'oserait raconter l'histoire, sinon un grand écrivain. On les croise dans la rue sans s'arrêter. Et pourtant, au fil des livres de Dominique Fabre (Mon Quartier, Pour une femme de son âge, La serveuse était nouvelle), on s'aperçoit qu'ils sont la chair de l'humanité.
Ce sont des invisibles, des anonymes. Ils sont de ceux dont personne n'oserait raconter l'histoire, sinon un grand écrivain. On les croise dans la rue sans s'arrêter. Et pourtant, au fil des livres de Dominique Fabre (Mon Quartier, Pour une femme de son âge, La serveuse était nouvelle), on s'aperçoit qu'ils sont la chair de l'humanité.