Après une brillante biographie de Henri IV, qui renouvelle la connaissance du " seul roi dont le peuple ait gardé la mémoire ", Jean-Pierre Babelon, ancien élève de l'Ecole des Chartes, inspecteur général des Archives de France, a décidé de donner la parole à l'homme-roi lui-même, pour ce deuxième volume consacré à la mémoire du héros béarnais.
Homme d'action qui répugnait à s'asseoir longtemps devant une table, Henri IV a pourtant écrit un nombre impressionnant de lettres et d'écrits politiques. Le grand recueil publié au XIXe siècle en recensait environ 6 000: lettres aux compagnons d'armes et aux maîtresses, lettres à Sully, adresses aux grands corps du royaume, harangues au Parlement. Un style inimitable s'y fait jour, qui n'appartient qu'à lui et lui donne sa place parmi les grands écrivains français du XVIe siècle, aux côtés de Montaigne.
Choisies et commentées pour retracer la longue carrière de Henri IV, depuis l'enfance béarnaise jusqu'à l'attentat de 1610, ces lettres racontent les amours et les peines, les efforts et les désillusions d'un homme qui s'est sans cesse décrit à ses interlocuteurs avec une surprenante vivacité de sentiment.
Pour donner plus de mordant à ces témoignages, Jean-Pierre Babelon a voulu donner aussi la parole aux interlocuteurs du roi, sa mère Jeanne d'Albret, sa belle-mère Catherine de Médicis, ses épouses Marguerite de Valois et Marie de Médicis, ses maîtresses Corisande d'Andoins, Gabrielle d'Estrées et Henriette d'Entragues, ses compagnons, Sully, et même le petit dauphin, futur Louis XIII, qui vouait à son père une tendre admiration. Le dialogue qui s'établit ainsi, à travers les guerres, les consciences déchirées, les amours traversés, restitue brutalement, dans leur émouvante réalité, des moments historiques qui nous semblent étrangement proches.
Homme d'action qui répugnait à s'asseoir longtemps devant une table, Henri IV a pourtant écrit un nombre impressionnant de lettres et d'écrits politiques. Le grand recueil publié au XIXe siècle en recensait environ 6 000: lettres aux compagnons d'armes et aux maîtresses, lettres à Sully, adresses aux grands corps du royaume, harangues au Parlement. Un style inimitable s'y fait jour, qui n'appartient qu'à lui et lui donne sa place parmi les grands écrivains français du XVIe siècle, aux côtés de Montaigne.
Choisies et commentées pour retracer la longue carrière de Henri IV, depuis l'enfance béarnaise jusqu'à l'attentat de 1610, ces lettres racontent les amours et les peines, les efforts et les désillusions d'un homme qui s'est sans cesse décrit à ses interlocuteurs avec une surprenante vivacité de sentiment.
Pour donner plus de mordant à ces témoignages, Jean-Pierre Babelon a voulu donner aussi la parole aux interlocuteurs du roi, sa mère Jeanne d'Albret, sa belle-mère Catherine de Médicis, ses épouses Marguerite de Valois et Marie de Médicis, ses maîtresses Corisande d'Andoins, Gabrielle d'Estrées et Henriette d'Entragues, ses compagnons, Sully, et même le petit dauphin, futur Louis XIII, qui vouait à son père une tendre admiration. Le dialogue qui s'établit ainsi, à travers les guerres, les consciences déchirées, les amours traversés, restitue brutalement, dans leur émouvante réalité, des moments historiques qui nous semblent étrangement proches.