« Tu es un ange : je baise tes pieds, je baise tes larmes ! Je reçois ton adorable lettre, j’ai à peine le temps de t’écrire ce mot, moi pauvre galérien travaillant nuit et jour, mais toute mon âme est pleine de toi. »
Ainsi débute une correspondance, pour partie perdue, inédite, entre un jeune pair de France, Victor Hugo, et sa maîtresse, Léonie Biard, qui se fait appeler Mme d’Aunet. Ils se sont connus en 1842, se sont aimés avant la mort de Léopoldine, en 1843, se sont retrouvés après la tragédie de Villequier. En 1845, à la requête du mari, les amants sont pris en flagrant délit d’adultère. Le scandale est retentissant. Leur passion, trop charnelle pour ne se nourrir que de souvenirs, s'éteignit pendant l'exil de Victor Hugo.
Le bref roman épistolaire que forment ces lettres garde une part de mystère.
Ainsi débute une correspondance, pour partie perdue, inédite, entre un jeune pair de France, Victor Hugo, et sa maîtresse, Léonie Biard, qui se fait appeler Mme d’Aunet. Ils se sont connus en 1842, se sont aimés avant la mort de Léopoldine, en 1843, se sont retrouvés après la tragédie de Villequier. En 1845, à la requête du mari, les amants sont pris en flagrant délit d’adultère. Le scandale est retentissant. Leur passion, trop charnelle pour ne se nourrir que de souvenirs, s'éteignit pendant l'exil de Victor Hugo.
Le bref roman épistolaire que forment ces lettres garde une part de mystère.