La plupart des pays d?Europe occidentale se trouvent dans une phase de désenchantement. La religion est reléguée dans la sphère privée alors que la déliquescence des religions séculières engendre un désintérêt pour la politique.
C?est l?aboutissement d?un processus de sécularisation engagé depuis les Lumières. Certes, le sabre et le goupillon ont pu de temps à autre faire alliance, mais c?est le politique qui en a tiré profit. En dépit de l?aggiornamento décidé par Vatican II, une partie de ceux qui s?étaient éloignés de l?Eglise se sont tournés vers des religions non traditionnelles (Témoins de Jéhovah, Scientologie, New Age?) ou exotiques (bouddhisme). La prolifération de mouvements dont le nombre d?adeptes demeure très limité et le développement de divers « bricolages » religieux ont fragilisé encore l?institution. Lâchée par de nombreux fidèles, contrainte d?évoluer dans des sociétés gagnées au pluralisme, l?Eglise est en voie de marginalisation. Ses tentatives pour réinvestir la sphère publique se heurtent à de vives résistances et le réenchan-tement religieux aperçu par certains semble plutôt marquer le pas.
C?est l?aboutissement d?un processus de sécularisation engagé depuis les Lumières. Certes, le sabre et le goupillon ont pu de temps à autre faire alliance, mais c?est le politique qui en a tiré profit. En dépit de l?aggiornamento décidé par Vatican II, une partie de ceux qui s?étaient éloignés de l?Eglise se sont tournés vers des religions non traditionnelles (Témoins de Jéhovah, Scientologie, New Age?) ou exotiques (bouddhisme). La prolifération de mouvements dont le nombre d?adeptes demeure très limité et le développement de divers « bricolages » religieux ont fragilisé encore l?institution. Lâchée par de nombreux fidèles, contrainte d?évoluer dans des sociétés gagnées au pluralisme, l?Eglise est en voie de marginalisation. Ses tentatives pour réinvestir la sphère publique se heurtent à de vives résistances et le réenchan-tement religieux aperçu par certains semble plutôt marquer le pas.