Des signes glissés entre les lignes aux figures de notes envahissant la page du manuscrit, la notation musicale déroule tout au long du Moyen Âge son histoire singulière. Elle forge une étape cruciale de l'histoire culturelle occidentale.
Écrire la musique n'était pas au Moyen Âge une condition nécessaire de la pratique musicale enracinée dans l'oralité et la mémoire. Noter, c'est proposer une figuration métaphorique du son et de la parole.
Cette confusion de l'ouïe et de la vue puise ses racines dans la Bible. Elle montre que les développements de la notation ne répondent pas en premier lieu à des nécessités musicales.
La notation souligne le prestige et l'autorité de l'écriture et du livre qui la contient. Elle permet parallèlement de penser la musique et d'analyser toujours plus finement les contours de son langage.
Cinquante-trois planches retracent le parcours original de l'« image musique », objet d'intercession, de méditation sur la parole, la forme et le sens.
Écrire la musique n'était pas au Moyen Âge une condition nécessaire de la pratique musicale enracinée dans l'oralité et la mémoire. Noter, c'est proposer une figuration métaphorique du son et de la parole.
Cette confusion de l'ouïe et de la vue puise ses racines dans la Bible. Elle montre que les développements de la notation ne répondent pas en premier lieu à des nécessités musicales.
La notation souligne le prestige et l'autorité de l'écriture et du livre qui la contient. Elle permet parallèlement de penser la musique et d'analyser toujours plus finement les contours de son langage.
Cinquante-trois planches retracent le parcours original de l'« image musique », objet d'intercession, de méditation sur la parole, la forme et le sens.