Ecrivain, ethnographe, grand collectionneur et amateur d'art, Michel Leiris (1901-1990) restera comme l'une des grandes figures de la vie intellectuelle de ce siècle. Ses amis et interlocuteurs ont pour nom André Masson, Max Jacob, Pablo Picasso, Alberto Giacometti, Francis Bacon, Raymond Roussel, Robert Desnos, Georges Bataille, Jean-Paul Sartre, Aimé Césaire, Alfred Métraux, Jean Genet, et c'est en belle compagnie que le lecteur de cette biographie traverse le siècle sur ses pas.
L'écrivain s'affirme, dans l'atmosphère qui enveloppe l'atelier surréaliste d'André Masson entre les deux guerres, par une oeuvre autobiographique singulière dont L'Age d'homme est la pierre angulaire. Mais sa bibliographie comporte plus d'une centaine de titres couvrant des genres fort variés: recueils de poèmes, oeuvres ethnographiques, essais de critique littéraire et artistique, textes politiques.
L'ethnographe (formé à l'école du grand Marcel Mauss) participe à la fameuse mission Dakar-Djibouti qui a traversé le continent africain de 1931 à 1933. Leiris en a rapporté un extraordinaire journal (L'Afrique fantôme) dont la lecture a éveillé bien des vocations.
Mais Michel Leiris est également un homme engagé. Il vit la décolonisation en militant activement à l'extrême gauche (il est un des premiers signataires du manifeste des 121) et ne renoncera jamais à croire qu'un communisme libre est possible.
Cette biographie n'a pas de précédent. Pour l'écrire, Aliette Armel a travaillé sur une documentation de première main: archives conservées au musée de l'Homme et à la bibliothèque littéraire Jacques Doucet, correspondance et nombreux entretiens avec ceux qui ont connu Leiris. Pas à pas, avec vigueur et souci d'exactitude, elle reconstitue l'itinéraire personnel et intellectuel d'un homme sensible et angoissé, un homme qu'envoûtaient les femmes, le jazz et la tauromachie, cet homme qu'une tentative de suicide, en 1967, aura séparé du monde des vivants trois jours durant.
L'écrivain s'affirme, dans l'atmosphère qui enveloppe l'atelier surréaliste d'André Masson entre les deux guerres, par une oeuvre autobiographique singulière dont L'Age d'homme est la pierre angulaire. Mais sa bibliographie comporte plus d'une centaine de titres couvrant des genres fort variés: recueils de poèmes, oeuvres ethnographiques, essais de critique littéraire et artistique, textes politiques.
L'ethnographe (formé à l'école du grand Marcel Mauss) participe à la fameuse mission Dakar-Djibouti qui a traversé le continent africain de 1931 à 1933. Leiris en a rapporté un extraordinaire journal (L'Afrique fantôme) dont la lecture a éveillé bien des vocations.
Mais Michel Leiris est également un homme engagé. Il vit la décolonisation en militant activement à l'extrême gauche (il est un des premiers signataires du manifeste des 121) et ne renoncera jamais à croire qu'un communisme libre est possible.
Cette biographie n'a pas de précédent. Pour l'écrire, Aliette Armel a travaillé sur une documentation de première main: archives conservées au musée de l'Homme et à la bibliothèque littéraire Jacques Doucet, correspondance et nombreux entretiens avec ceux qui ont connu Leiris. Pas à pas, avec vigueur et souci d'exactitude, elle reconstitue l'itinéraire personnel et intellectuel d'un homme sensible et angoissé, un homme qu'envoûtaient les femmes, le jazz et la tauromachie, cet homme qu'une tentative de suicide, en 1967, aura séparé du monde des vivants trois jours durant.