La France a longtemps passé pour le pays des femmes. Elle a pourtant la réputation d'être aussi celui d'un féminisme timoré qui a tardé plus qu'ailleurs à asseoir ses conquêtes. D'où vient cette timidité? Et pourquoi le discours du féminisme extrémiste trouve-t-il en France si peu d'écho?
C'est ce paradoxe qu'explore le livre de Mona Ozouf, en cherchant à écouter et à faire entendre " les mots des femmes ", ceux qu'elles ont choisis elles-mêmes pour décrire la féminité. Ainsi se succèdent les figures et les voix de Madame du Deffand, Madame de Charrière, Madame Roland, Madame de Staël, Madame de Rémusat, George Sand, Hubertine Auclert, Colette, Simone Weil, Simone de Beauvoir.
La traversée de cette galerie fait découvrir la diversité inventive des cheminements féminins. Elle met en valeur une singularité française dont l'essai qui clôt cet ouvrage restitue l'histoire et les contours.
Mona Ozouf, directeur de recherche au C.N.R.S., a consacré l'essentiel de son oeuvre à la Révolution française, à l'histoire de l'École et à l'idée républicaine. Elle est l'auteur notamment de La Fête révolutionnaire (1976), de L'École de la France (1984) et, avec Jacques Ozouf, de La République des instituteurs (1992).
C'est ce paradoxe qu'explore le livre de Mona Ozouf, en cherchant à écouter et à faire entendre " les mots des femmes ", ceux qu'elles ont choisis elles-mêmes pour décrire la féminité. Ainsi se succèdent les figures et les voix de Madame du Deffand, Madame de Charrière, Madame Roland, Madame de Staël, Madame de Rémusat, George Sand, Hubertine Auclert, Colette, Simone Weil, Simone de Beauvoir.
La traversée de cette galerie fait découvrir la diversité inventive des cheminements féminins. Elle met en valeur une singularité française dont l'essai qui clôt cet ouvrage restitue l'histoire et les contours.
Mona Ozouf, directeur de recherche au C.N.R.S., a consacré l'essentiel de son oeuvre à la Révolution française, à l'histoire de l'École et à l'idée républicaine. Elle est l'auteur notamment de La Fête révolutionnaire (1976), de L'École de la France (1984) et, avec Jacques Ozouf, de La République des instituteurs (1992).