Il me semblait inconcevable de mener à son terme une tâche de propagation de la pensée et de la littérature gouldienne sans essayer d'imaginer une concoction toute spéciale, à l'esprit de laquelle Gould n'aurait, à mon avis (peut-être présomptueux?), pas manqué d'acquiescer, sans m'adonner, autrement dit, aux délices d'un plantureux montage.
C'est ainsi que je décidais de mettre en scène Gould, sur le papier, dans le cadre d'une conférence de presse imaginaire, se déroulant par vidéophone. Pour y parvenir, il me fallait simplement puiser dans mes dernières et ultimes sources (souvenirs, bribes de conversations personnelles, fragments de mes propres films avec Glenn, etc.) et faire intervenir dix journalistes, réels ou fictifs, mais tous profondément gouldiens, auxquels j'allais donner une distribution géographique dépassant largement celle du monde anglo-saxon.
J'ai composé ce volume de telle manière qu'il trace une sorte de portrait quasi autobiographique, et je l'espère, fort pittoresque du personnage qui a marqué au plus profond ma propre trajectoire ainsi que celle de ses innombrables auditeurs et lecteurs.
Bruno MONSAINGEON.
C'est ainsi que je décidais de mettre en scène Gould, sur le papier, dans le cadre d'une conférence de presse imaginaire, se déroulant par vidéophone. Pour y parvenir, il me fallait simplement puiser dans mes dernières et ultimes sources (souvenirs, bribes de conversations personnelles, fragments de mes propres films avec Glenn, etc.) et faire intervenir dix journalistes, réels ou fictifs, mais tous profondément gouldiens, auxquels j'allais donner une distribution géographique dépassant largement celle du monde anglo-saxon.
J'ai composé ce volume de telle manière qu'il trace une sorte de portrait quasi autobiographique, et je l'espère, fort pittoresque du personnage qui a marqué au plus profond ma propre trajectoire ainsi que celle de ses innombrables auditeurs et lecteurs.
Bruno MONSAINGEON.