Le destin des correspondances est de rester toujours inachevées. On ne sait trop pourquoi, un jour, des tiroirs s'ouvrent, des coffres cèdent, les prix montent, déclenchant des fouilles et avivant la tentation.
La correspondance de Baudelaire occupe deux volumes dans laBibliothèque de la Pléiade(1973). Voici soixante-quinze lettres retrouvées depuis, qui ont été patiemment réunies par Claude Pichois, l'éditeur de Baudelaire dans la prestigieuse collection.
L'une de ces nouvelles lettres, et non la moindre, adressée à Manet, était restée cachée dans un fonds public d'archives, au Louvre! On croyait que toutes les lettres à Vigny avaient été rassemblées, en voici une nouvelle. Bien des pièces de correspondance à Armand Fraisse, le grand critique lyonnais, confident littéraire de longue date, sont ici réunies. Auguste Poulet-Malassis, l'éditeur et fidèle lecteur, témoin des bons et des mauvais jours, figure naturellement parmi les principaux destinataires. Mais on lira aussi l'impitoyable Baudelaire s'adressant avec désinvolture à Buloz, le puissant directeur de la Revue des Deux Mondes, ou à Michel et Calmann Lévy, les éditeurs d'Edgar Poe. Ce petit volume inédit, miroir d'une vie, le foisonnement de la correspondance du poète.
La correspondance de Baudelaire occupe deux volumes dans laBibliothèque de la Pléiade(1973). Voici soixante-quinze lettres retrouvées depuis, qui ont été patiemment réunies par Claude Pichois, l'éditeur de Baudelaire dans la prestigieuse collection.
L'une de ces nouvelles lettres, et non la moindre, adressée à Manet, était restée cachée dans un fonds public d'archives, au Louvre! On croyait que toutes les lettres à Vigny avaient été rassemblées, en voici une nouvelle. Bien des pièces de correspondance à Armand Fraisse, le grand critique lyonnais, confident littéraire de longue date, sont ici réunies. Auguste Poulet-Malassis, l'éditeur et fidèle lecteur, témoin des bons et des mauvais jours, figure naturellement parmi les principaux destinataires. Mais on lira aussi l'impitoyable Baudelaire s'adressant avec désinvolture à Buloz, le puissant directeur de la Revue des Deux Mondes, ou à Michel et Calmann Lévy, les éditeurs d'Edgar Poe. Ce petit volume inédit, miroir d'une vie, le foisonnement de la correspondance du poète.