« La première chose que je fis en arrivant à Tokyo fut de me choisir un nom de guerre : Oki. Je l'avais lu dans un roman pour enfants où une petite Oki, orpheline d'Hiroshima, venue sans ressources dans la capitale, trouvait refuge au cimetière d'Ayoma, se réinventait une famille parmi les tombes et mourait à la fin, apaisée, sous l'unique cerisier en fleur... »
Pour revivre, Oki doit s'inventer une vengeance, celle qui la lavera de la blessure qui lui a été infligée. Se venger : la jeune femme apprend à dompter le désir, la haine et la violence qui la ravagent. Elle y met un raffinement cruel. Oki ne voit pas le mal. Elle élabore de savantes formes ritualisées de châtiment pour sa délivrance.
À quoi tient sa mystérieuse beauté ? À son inventivité, à son ingénuité ou à sa barbarie ? Dans un Tokyo sombre, peuplé de bonnes gens lâches, de yakuzas, de prostituées, d'hommes et de filles perdus, Oki n'est pas que la justicière du roman noir qu'elle se raconte, elle est celle qui cherche sa liberté.
Pour revivre, Oki doit s'inventer une vengeance, celle qui la lavera de la blessure qui lui a été infligée. Se venger : la jeune femme apprend à dompter le désir, la haine et la violence qui la ravagent. Elle y met un raffinement cruel. Oki ne voit pas le mal. Elle élabore de savantes formes ritualisées de châtiment pour sa délivrance.
À quoi tient sa mystérieuse beauté ? À son inventivité, à son ingénuité ou à sa barbarie ? Dans un Tokyo sombre, peuplé de bonnes gens lâches, de yakuzas, de prostituées, d'hommes et de filles perdus, Oki n'est pas que la justicière du roman noir qu'elle se raconte, elle est celle qui cherche sa liberté.