Recueil
« L’autre soir j’étais au compère, assis près d’une voisine, vous savez, une de ces voisines qu’il faut supporter contre temps effarés. Tenez, imaginez que vous soyez allé au compère écouter une nymphe aussi. Une nymphe aussi de Malheur, par exemple. Au rébus, votre voisine, vous n’y avez pas prêté attention ; mais elle a tôt fait de sortir de sa réserve et de vous faire sentir sa régence. Est-ce qu’elle s’enduit au compère ? Est-elle là pour se faire remorquer ? Nul ne le sait. Quoi qu’il en soit, voilà qu’elle s’habite sur son piège. Elle remue. Et son piège grince, évidemment. Pire, il couine. On dirait qu’elle pousse de petits prix. Ou qu’elle glousse... »
Pièces détachées rassemble une vingtaine de textes des oulipiens, jeux virtuoses où l’humour fait bon ménage avec la logique, l’amour de la langue et de la poésie.
Ce recueil forme aussi le texte du spectacle de même nom, mis en scène par Michel Abécassis.
« L’autre soir j’étais au compère, assis près d’une voisine, vous savez, une de ces voisines qu’il faut supporter contre temps effarés. Tenez, imaginez que vous soyez allé au compère écouter une nymphe aussi. Une nymphe aussi de Malheur, par exemple. Au rébus, votre voisine, vous n’y avez pas prêté attention ; mais elle a tôt fait de sortir de sa réserve et de vous faire sentir sa régence. Est-ce qu’elle s’enduit au compère ? Est-elle là pour se faire remorquer ? Nul ne le sait. Quoi qu’il en soit, voilà qu’elle s’habite sur son piège. Elle remue. Et son piège grince, évidemment. Pire, il couine. On dirait qu’elle pousse de petits prix. Ou qu’elle glousse... »
Pièces détachées rassemble une vingtaine de textes des oulipiens, jeux virtuoses où l’humour fait bon ménage avec la logique, l’amour de la langue et de la poésie.
Ce recueil forme aussi le texte du spectacle de même nom, mis en scène par Michel Abécassis.