Alors que Paul Dukas jouit d'une popularité durable grâce à son Apprenti Sorcier, que Walt Disney, avec Fantasia, a paré d'images, "ce personnage de rêve que l'on a voulu expliquer de cent façons", comme il l'écrit lui-même à son ami Eugène Boschot, est en revanche mal connu et sa personnalité est environnée de mystère.
Né en 1865, quasi-contemporain, de Debussy, aîné de Ravel, Dukas s'inscrit dans une période brillante de la musique française et compte parmi ceux qui lui assurent valeur et rayonnement.
Si le catalogue d'oeuvres dont il accepte la publication semble mince, leur richesse fait déplorer l'exigence implacable qui a conduit le compositeur à ne pas mener à leur terme nombre de projets, jusqu'à un silence dont Simon-Pierre Perret sonde avec tact les implications psychologiques.
La présence de Dukas dans l'univers musical ne se limite pas à la composition : inspecteur, professeur au Conservatoire, il exerce une activité de critique qui le fera passer à la postérité comme un juge pertinent, à la plume vigoureuse et élégante, dans une tradition française illustrée par Berlioz et Debussy.
Le cheminement biographique est retracé par Simon-Pierre Perret, qui relate les événements personnels et professionnels à partir de correspondances et de la presse de l'époque. Marie-Laure Ragot, dans son commentaire de chacune des oeuvres, s'attache à définir le style de Dukas, qui a illustré différents genres, avec une dominante orchestrale. Elle accorde une importance particulière à l'opéra Ariane et Barbe-Bleue, qui s'est imposé au répertoire.
Né en 1865, quasi-contemporain, de Debussy, aîné de Ravel, Dukas s'inscrit dans une période brillante de la musique française et compte parmi ceux qui lui assurent valeur et rayonnement.
Si le catalogue d'oeuvres dont il accepte la publication semble mince, leur richesse fait déplorer l'exigence implacable qui a conduit le compositeur à ne pas mener à leur terme nombre de projets, jusqu'à un silence dont Simon-Pierre Perret sonde avec tact les implications psychologiques.
La présence de Dukas dans l'univers musical ne se limite pas à la composition : inspecteur, professeur au Conservatoire, il exerce une activité de critique qui le fera passer à la postérité comme un juge pertinent, à la plume vigoureuse et élégante, dans une tradition française illustrée par Berlioz et Debussy.
Le cheminement biographique est retracé par Simon-Pierre Perret, qui relate les événements personnels et professionnels à partir de correspondances et de la presse de l'époque. Marie-Laure Ragot, dans son commentaire de chacune des oeuvres, s'attache à définir le style de Dukas, qui a illustré différents genres, avec une dominante orchestrale. Elle accorde une importance particulière à l'opéra Ariane et Barbe-Bleue, qui s'est imposé au répertoire.