En l’an 79, la ville de Pompéi va être le théâtre d’une des plus grandes catastrophes naturelles de tous les temps. Aujourd’hui, éblouis par la splendeur de ses peintures murales, nous oublions le destin misérable de cette petite ville de province d’abord ravagée par le tremblement de terre du 5 février 62 et qui, partiellement reconstruite, entra dans l’éternité sous un linceul de cendres le 24 août 79.
L’auteur cherche à donner une vision totale de l’histoire de la cité ; il suit les riches et les pauvres dans leurs maisons ou dans leurs soupentes, il les accompagne aux temples ou aux thermes et les retrouve sur les gradins des théâtres et de l’amphithéâtre. Pompéi apparaît alors comme une ville de piété autant que d’exubérance, une ville où l’on sait se moquer de son prochain, de l’empereur et même des dieux.