« Il y a quelques années, a un journaliste qui lui demandait pourquoi il écrivait désormais si peu, Maurice Nadeau répondit que découvrir un nouvel écrivain, ou en redécouvrir un qui avait éte oublie était pour lui une manière d'écrire, de continuer à écrire. Et cette déclaration - venant d'un critique-éditeur auquel nous autres ecrivains, dans le monde entier, devons beaucoup -, il me semble que je pourrais la faire mienne : en raison du plaisir que j'ai toujours trouvé à conseiller aux éditeurs dont j'étais le plus proche la publication ou la republication de certains auteurs, de certains livres. je l'ai sans doute fait avec moins d'assiduité et moins d'investissement que Nadeau, de façon plus dilettante et selon mes caprices, mais le fait d'avoir contribué à des révélations ou au retour de certains écrivains est pour moi un motif de satisfaction et de joie, comme si l'accueil que les lecteurs réservent a leurs livres, c'était moi qui l'obtenais avec des livres écrits par moi. »
C'est en ces termes que Leonardo Sciascia expliquait sa démarche. Qu'ils soient consacres a des auteurs siciliens comme Brancati, De Roberto, Lampedusa, Maria Messina, ou étrangers comme Voltaire, Azaña Jorge Luis Borges, les seize portraits - pour la plupart, des préfaces et études inédites rassemblées par Maria Andronico Sciascia qui composent ce recueil sont révélateurs de la diversite des intérets de Sciascia et de la justesse de son coup d'oeil critique et éditorial.
C'est en ces termes que Leonardo Sciascia expliquait sa démarche. Qu'ils soient consacres a des auteurs siciliens comme Brancati, De Roberto, Lampedusa, Maria Messina, ou étrangers comme Voltaire, Azaña Jorge Luis Borges, les seize portraits - pour la plupart, des préfaces et études inédites rassemblées par Maria Andronico Sciascia qui composent ce recueil sont révélateurs de la diversite des intérets de Sciascia et de la justesse de son coup d'oeil critique et éditorial.