En janvier 2002, Ha'aretz, grand quotidien libéral israélien, a publié une lettre signée par 52 soldats et officiers réservistes de l'armée israélienne, dans laquelle ils exprimaient leur refus de servir dans les territoires occupés. Après avoir suscité un vif débat, la proclamation de ceux que l'on a appelés les « Refuzniks » a sombré dans l'indifférence au milieu d'une avalanche d'attentats suicides. Mais les questions qu'elle soulevait restent d'une brûlante actualité, alors que l'impasse politique paraît totale.
Rompre les rangs est constitué des entretiens qu'a menés Ronit Chacham avec neuf des membres de ce mouvement. Ils y exposent les raisons morales, religieuses ou politiques qui les ont poussés au refus, révélant des trajectoires individuelles extrêmement variées. Aucun ne se considère comme un opposant ; bien au contraire, tous estiment défendre à travers leur attitude les valeurs fondamentales du judaïsme et du sionisme.
Cet ouvrage offre surtout une extraordinaire radiographie de la société israélienne, de ses mythes et de ses croyances - ainsi le rôle fondamental qu'y joue l'armée ou la place prépondérante qu'occupe dans les consciences le souvenir obsédant de la Shoah. Voilà un portrait saisissant de « l'autre » Israël, celui qui ne se résigne pas à la répression.
Ronit Chacham, née en Israël, diplômée de littérature anglaise et de philosophie, vit actuellement à Jérusalem.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean-Paul Mourlon
Rompre les rangs est constitué des entretiens qu'a menés Ronit Chacham avec neuf des membres de ce mouvement. Ils y exposent les raisons morales, religieuses ou politiques qui les ont poussés au refus, révélant des trajectoires individuelles extrêmement variées. Aucun ne se considère comme un opposant ; bien au contraire, tous estiment défendre à travers leur attitude les valeurs fondamentales du judaïsme et du sionisme.
Cet ouvrage offre surtout une extraordinaire radiographie de la société israélienne, de ses mythes et de ses croyances - ainsi le rôle fondamental qu'y joue l'armée ou la place prépondérante qu'occupe dans les consciences le souvenir obsédant de la Shoah. Voilà un portrait saisissant de « l'autre » Israël, celui qui ne se résigne pas à la répression.
Ronit Chacham, née en Israël, diplômée de littérature anglaise et de philosophie, vit actuellement à Jérusalem.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean-Paul Mourlon