« Lorsque je suis revenue d'Auschwitz en 1945, je ressentais avec une telle acuité ce que je venais de vivre qu'il m'était impossible de le garder pour moi. Je l'ai consigné dans des notes et des dessins. Cela a constitué Sans fleurs ni couronnes. Je ne regrette pas d'avoir écrit ces notes dès mon retour du camp parce que, à la longue, les souvenirs se déforment, ils s'édulcorent ou se dramatisent, mais toujours s'éloignent de la vérité. [?] »
Jeune femme d'origine juive et communiste, Odette Élina (1910-1991) entre dans la Résistance dès 1940 ; « Hélène » intègre l'Armée secrète en 1942. Arrêtée par la Gestapo en avril 1944, elle est déportée à Birkenau.
Publié en 1948, son témoignage sur la barbarie dans le camp et la libération par les Russes recèle une force étonnante : celui d'une femme peintre qui ne voulut pas se laisser dépouiller de sa culture et de son humanité.
Jeune femme d'origine juive et communiste, Odette Élina (1910-1991) entre dans la Résistance dès 1940 ; « Hélène » intègre l'Armée secrète en 1942. Arrêtée par la Gestapo en avril 1944, elle est déportée à Birkenau.
Publié en 1948, son témoignage sur la barbarie dans le camp et la libération par les Russes recèle une force étonnante : celui d'une femme peintre qui ne voulut pas se laisser dépouiller de sa culture et de son humanité.