En présentant les transcriptions inédites de ses conversations téléphoniques pendant deux crises majeures ? la guerre du Kippour, en 1973, et la fin de la guerre du Vietnam, en 1975 ?, Henry Kissinger nous invite dans les arcanes de la politique internationale, là où, pour le meilleur et pour le pire, s?élaborent les stratégies et se résolvent les conflits.
Autant, lors de la guerre du Kippour, la «diplomatie du téléphone» fait merveille, autant les derniers jours du conflit vietnamien se soldent par une terrible tragédie.
En 1973, surpris, en pleine affaire du Watergate, par l?attaque des Egyptiens et des Syriens contre Israël, Henry Kissinger tente de convaincre ses interlocuteurs ? parmi lesquels Sadate, Golda Meir, Kurt Waldheim ou encore Anatoly Dobrynine, l?ambassadeur soviétique ? du bien-fondé de sa politique. Tout en confirmant le soutien indéfectible des Etats-Unis à Israël, il s?agit d?éviter de remettre en selle l?URSS au Proche-Orient et de conduire l?Egypte à reprendre le chemin de la paix. Ce sera une réussite.
En revanche, deux années plus tard, les dernières semaines de la présence américaine au Vietnam tournent au désastre. Malgré tous les efforts du Secrétaire d?Etat, la grande majorité des alliés des Américains à Saigon seront finalement abandonnés à leur terrible sort.
Une leçon inoubliable de diplomatie et de gestion des sorties de crise.
Autant, lors de la guerre du Kippour, la «diplomatie du téléphone» fait merveille, autant les derniers jours du conflit vietnamien se soldent par une terrible tragédie.
En 1973, surpris, en pleine affaire du Watergate, par l?attaque des Egyptiens et des Syriens contre Israël, Henry Kissinger tente de convaincre ses interlocuteurs ? parmi lesquels Sadate, Golda Meir, Kurt Waldheim ou encore Anatoly Dobrynine, l?ambassadeur soviétique ? du bien-fondé de sa politique. Tout en confirmant le soutien indéfectible des Etats-Unis à Israël, il s?agit d?éviter de remettre en selle l?URSS au Proche-Orient et de conduire l?Egypte à reprendre le chemin de la paix. Ce sera une réussite.
En revanche, deux années plus tard, les dernières semaines de la présence américaine au Vietnam tournent au désastre. Malgré tous les efforts du Secrétaire d?Etat, la grande majorité des alliés des Américains à Saigon seront finalement abandonnés à leur terrible sort.
Une leçon inoubliable de diplomatie et de gestion des sorties de crise.