En mettant une dernière main à son roman d’initiation libertin qu’il fait passer pour les mémoires véridiques d’une femme du monde, Ernest Feydeau (le père de Georges, futur auteur de comédies) réussit son coup. Sa peinture des moeurs sous le Second Empire fait rugir le maître en réalisme, Flaubert, qui y voit un roman « tellement lubrique et indécent qu’aucun éditeur n’a consenti à le prendre ».
Après Emma Bovary, Aimée, l’héroïne, se laisse déniaiser et s’illusionne peu sur les perversités des hommes.
Longtemps la critique littéraire s’indigna de ces Souvenirs d’une cocodette.
Après Emma Bovary, Aimée, l’héroïne, se laisse déniaiser et s’illusionne peu sur les perversités des hommes.
Longtemps la critique littéraire s’indigna de ces Souvenirs d’une cocodette.