Le jeune Joris est élevé par son oncle Werner et sa tante Laura, qui tiennent une antique épicerie-bazar dans un petit village flamand. Le père de l'enfant repose au cimetière, à quelques pas du magasin. Joris veut lui ressembler, imiter son regard introverti qu'il connaît par les vieilles photos conservées dans une valise sous son lit. Il s'imagine que son père mène une existence posthume, « sans oxygène ni faim », et c'est cette légèreté, cet « air raréfié » que Joris cherche à palper, à trouver à tâtons.
Temps de pose est un « arrêt sur image » : trois mois d'été dans un village où le temps semble s'être arrêté depuis des siècles. Erwin Mortier décrit la manière dont la lumière tombe sur les choses, replace son décor et ses personnages dans cette lumière oubliée qui évoque sans doute le passé de manière plus intrigante que les objets, les lieux et les gens eux-mêmes. Sa prose se fait poésie, sa poésie musique, son livre la traduction en paroles d'un sentiment fondamental de manque.
Né en 1965 près de Gand, en Belgique, Erwin Mortier est poète, romancier et journaliste. Deux de ses romans ont déjà été publiés en français : Marcel (prix de traduction Amédée Pichot 2003) et Ma deuxième peau (2004)
Temps de pose est un « arrêt sur image » : trois mois d'été dans un village où le temps semble s'être arrêté depuis des siècles. Erwin Mortier décrit la manière dont la lumière tombe sur les choses, replace son décor et ses personnages dans cette lumière oubliée qui évoque sans doute le passé de manière plus intrigante que les objets, les lieux et les gens eux-mêmes. Sa prose se fait poésie, sa poésie musique, son livre la traduction en paroles d'un sentiment fondamental de manque.
Né en 1965 près de Gand, en Belgique, Erwin Mortier est poète, romancier et journaliste. Deux de ses romans ont déjà été publiés en français : Marcel (prix de traduction Amédée Pichot 2003) et Ma deuxième peau (2004)