JACQUES FOCCART s'était promis, en octobre 1956, de tenir un journal afin de consigner, pour l'Histoire, " quelques réflexions, anecdotes et souvenirs ayant trait au général de Gaulle ". Ce n'est finalement qu'en 1965 qu'il s'attellera à la tâche et dictera systématiquement le détail de ses entretiens avec le Général. Tant qu'il travaillera à l'Elysée, avec de Gaulle puis avec Pompidou, il ne cessera de noter le contenu de ses conversations au sommet, commentaires à l'appui. Un document extraordinaire.
Ce premier tome du Journal de l'Elysée couvre les années 1965, 1966 et 1967. Jacques Foccart, le seul homme à avoir rencontré longuement, chaque jour, de Gaulle à l'Elysée pendant plus de dix ans, fait ici pénétrer son lecteur dans l'intimité du bureau du président de la République. Il explique à son intention le contexte des décisions, petites et grandes, prises alors par le chef de l'Etat; il lui permet d'assister comme s'il y était aux revirements spectaculaires et aux grandes colères qui ont souvent ponctué l'élaboration des choix politiques et diplomatiques. De Gaulle, en privé, ne mâchait pas ses mots! Les affaires intérieures, en particulier au moment de l'élection présidentielle de 1965, quand François Mitterrand mettra l'homme du 18 Juin en ballottage, font l'objet de nombreux échanges, parfois bien surprenants. La politique africaine de la France apparaît, de son côté, sous un jour nouveau, notamment à travers d'étonnants dialogues entre de Gaulle et les présidents africains, et entre ces derniers et Foccart, à l'heure où les coups d'Etat se multiplient dans les anciennes colonies et où commence la guerre du Biafra.
Ce premier tome du Journal de l'Elysée couvre les années 1965, 1966 et 1967. Jacques Foccart, le seul homme à avoir rencontré longuement, chaque jour, de Gaulle à l'Elysée pendant plus de dix ans, fait ici pénétrer son lecteur dans l'intimité du bureau du président de la République. Il explique à son intention le contexte des décisions, petites et grandes, prises alors par le chef de l'Etat; il lui permet d'assister comme s'il y était aux revirements spectaculaires et aux grandes colères qui ont souvent ponctué l'élaboration des choix politiques et diplomatiques. De Gaulle, en privé, ne mâchait pas ses mots! Les affaires intérieures, en particulier au moment de l'élection présidentielle de 1965, quand François Mitterrand mettra l'homme du 18 Juin en ballottage, font l'objet de nombreux échanges, parfois bien surprenants. La politique africaine de la France apparaît, de son côté, sous un jour nouveau, notamment à travers d'étonnants dialogues entre de Gaulle et les présidents africains, et entre ces derniers et Foccart, à l'heure où les coups d'Etat se multiplient dans les anciennes colonies et où commence la guerre du Biafra.