Pas une semaine ne s’écoule sans qu’éclate une nouvelle polémique sur les migrations : violences policières, voile dans l’espace public, quotas, frontières… Les débats sur ces sujets sont devenus tendus, polarisés et passionnels, tandis que la parole raciste s’est libérée. Collectivement, on a accepté de penser les migrations à partir des questions posées par l’extrême droite. Quant à nous, chercheurs, nous en sommes souvent réduits à débusquer rumeurs et mensonges.
Nos sociétés resteront malades de ces questions tant qu’elles continueront à les envisager sous l’unique prisme des idéologies. C’est toute l’ambition de ce livre : montrer qu’il est possible de penser ces sujets de manière rationnelle et apaisée, en les éclairant de réflexions et de faits, trop souvent absents des débats.
Les questions d’identité collective doivent être des enjeux qui nous rassemblent, plutôt que de nous opposer. À condition de reconnaître et d’affronter les problèmes structurels de racisme dans nos sociétés. Après tout, on a tous un ami noir.
François Gemenne est chercheur du FNRS à l’Université de Liège. Il enseigne les politiques du climat et des migrations dans diverses universités, notamment à Sciences Po.
Nos sociétés resteront malades de ces questions tant qu’elles continueront à les envisager sous l’unique prisme des idéologies. C’est toute l’ambition de ce livre : montrer qu’il est possible de penser ces sujets de manière rationnelle et apaisée, en les éclairant de réflexions et de faits, trop souvent absents des débats.
Les questions d’identité collective doivent être des enjeux qui nous rassemblent, plutôt que de nous opposer. À condition de reconnaître et d’affronter les problèmes structurels de racisme dans nos sociétés. Après tout, on a tous un ami noir.
François Gemenne est chercheur du FNRS à l’Université de Liège. Il enseigne les politiques du climat et des migrations dans diverses universités, notamment à Sciences Po.