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Touvier, un crime français

Arno Klarsfeld

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Arno Klarsfeld a eu raison de plaider la vérité. Pour l'Histoire, pour la Mémoire et contre un Droit dont la géométrie est aussi variable qu'étriquée. (Henry Rousso, Libération, avril 1994)

Le jeune Klarsfeld, malgré ses longs cheveux noirs et son assurance provocatrice, est placé sur orbite pour une brillante carrière d'avocat d'affaires international. Une valise plantée au milieu de son cabinet parisien, toujours entre deux vols transatlantiques. Mais, cette année, son père lui repasse le flambeau, lui confiant la charge de plaider, à sa place, au procès Touvier. (Annette Lévy-Willard, Libération, 15 avril 1994)

Que cherche Arno Klarsfeld qui prend le risque d'un acquittement de Touvier en soutenant que ce dernier a agi de sa propre initiative? Il veut faire un autre procès que celui qu'on lui impose: mettre en évidence les responsabilités propres de la Milice! (Eric Conan, l'Express, 7 avril 1994)

" Vous avez la parole, Me Klarsfeld ", " Merci, M. le Président ", répond l'avocat. Le sourire échangé à cet instant entre le magistrat et le jeune homme apparaît comme la conclusion d'une longue et tumultueuse aventure. Faite de déclarations intempestives, de rappels à l'ordre, d'excuses publiques, de parole coupée, refusée ou reprise de force. Mais, aujourd'hui, le premier président et sa cour se doivent d'écouter. (Sorj Chalandon, Libération, 15 avril 1994)

" Ceux qui aujourd'hui vous affirment à cette barre que Touvier a agi sur ordre allemand soutenaient exactement la thèse inverse il y a quelques mois. " En une seule phrase, le jeune avocat entend ainsi se faire le héraut de la vérité. Contrairement à beaucoup de ses confrères, Arno Klarsfeld s'est plongé dans l'énorme dossier d'instruction établi par le juge Getti [...] Le jeune avocat veut rendre hommage à l'attitude des Français: " Les trois quarts des juifs doivent essentiellement leur survie à la sympathie des Français et à leur solidarité agissante. " (Laurent Greilsamer, Le Monde, 16 avril 1994)