J’ai rencontré Françoise un soir d’octobre. Je venais lui commander une nouvelle inédite pour le journal que je dirigeais. Nous ne nous sommes plus quittées pendant de longs mois. Quelques années. J’avais ma chambre dans sa maison rue d’Alésia, et le matin je portais son peignoir. J’ai aimé cette femme, et je crois pouvoir affirmer qu’elle m’a aimée en retour. Mais par-dessus tout elle aimait Bernard Franck, qui vivait à l’époque loin de Paris. S’est-elle servie de moi pour le faire revenir chez elle parce que je m’y trouvais aussi ? Peu importe. Entre ma passion pour Françoise, puis ma passion pour Bernard, j’ai vécu l’éblouissement.