Le destin de ce livre est exceptionnel. Conçu par l’auteur condamné aux travaux forcés dans le Camp spécial d’Ekibastouz pendant l’hiver 1950-1951, il parvint à être publié en 1959 au prix de quelques retouches et d’une mention de Staline qui ne figurait pas dans la première version. Mais ensuite, toutes les éditions furent détruites dans les bibliothèques publiques entre 1971 et 1972, sur instruction secrète. Faisant en quelque sorte figure de « rescapé », ce roman qui retrace la journée d’un prisonnier est une œuvre majeure de l’auteur de L’archipel du goulag.
Traduit du russe par Lucia et Jean Cathala.
Née en 1922 chez Fayard, remise à l’honneur aujourd’hui, la collections « Œuvres libres » a accueilli les plus grands noms de la littérature française et étrangère.
Traduit du russe par Lucia et Jean Cathala.
Née en 1922 chez Fayard, remise à l’honneur aujourd’hui, la collections « Œuvres libres » a accueilli les plus grands noms de la littérature française et étrangère.