Il est depuis longtemps reconnu que Velázquez figure parmi les plus éblouissants des grands peintres. Pourtant, la nature de son génie s'est toujours révélée rebelle à l'analyse. L'ouvrage de Jonathan Brown propose une interprétation très complète des objectifs et de l'oeuvre de l'artiste et constitue la biographie la plus complète qui existe à ce jour.
Jonathan Brown montre qu'à bien des égards Velázquez ne fut pas un peintre représentatif de la période à laquelle il vécut. La qualité de son éducation, ses larges contacts avec l'art et les artistes des autres pays et, surtout, ses rapports privilégiés avec Philippe IV, donnèrent à sa carrière une singularité qui le démarqua du grand courant baroque espagnol. Mais Valázquez ne fut pas non plus un représentant typique de l'art baroque international. Malgré certains points de rencontre avec plusieurs de ses contemporains, il semble avoir voulu aborder sous un angle nouveau les intentions et les méthodes de la peinture. Jonathan Brown nous explique comment Valázquez inventa la technique qui fera son originalité, il décrit chacune des oeuvres estimées authentiques, et propose des solutions pour des chefs-d'oeuvre aussi énigmatiques que Les Ménines. A cela s'ajoute le récit détaillé du rôle majeur joué par Velázquez à la Cour _ rôle qui absorba de plus en plus de son temps et limita considérablement sa production. L'auteur met ainsi en évidence le dilemme central de la carrière de Velázquez _ son ambition d'être considéré à la fois comme un grand peintre et comme un gentilhomme d'importance dans une société de courtisans qui tenait les peintres en piètre estime.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marie-France de Paloméra.
Jonathan Brown est professeur à l'Institut des Beaux-Arts de l'Université de New York. Il a été directeur de cet Institut de 1973 à 1978, et professeur à l'Université d'Oxford en 1981-1982. Il est l'auteur de Zurbaran (1973), Images and Ideas in Seventeenth-Century Spanish Painting (1978) et, en collaboration avec J.H. Elliott, de A Palace for a King: The Buen Retiro and the Court of Philip IV (1980).
Jonathan Brown montre qu'à bien des égards Velázquez ne fut pas un peintre représentatif de la période à laquelle il vécut. La qualité de son éducation, ses larges contacts avec l'art et les artistes des autres pays et, surtout, ses rapports privilégiés avec Philippe IV, donnèrent à sa carrière une singularité qui le démarqua du grand courant baroque espagnol. Mais Valázquez ne fut pas non plus un représentant typique de l'art baroque international. Malgré certains points de rencontre avec plusieurs de ses contemporains, il semble avoir voulu aborder sous un angle nouveau les intentions et les méthodes de la peinture. Jonathan Brown nous explique comment Valázquez inventa la technique qui fera son originalité, il décrit chacune des oeuvres estimées authentiques, et propose des solutions pour des chefs-d'oeuvre aussi énigmatiques que Les Ménines. A cela s'ajoute le récit détaillé du rôle majeur joué par Velázquez à la Cour _ rôle qui absorba de plus en plus de son temps et limita considérablement sa production. L'auteur met ainsi en évidence le dilemme central de la carrière de Velázquez _ son ambition d'être considéré à la fois comme un grand peintre et comme un gentilhomme d'importance dans une société de courtisans qui tenait les peintres en piètre estime.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marie-France de Paloméra.
Jonathan Brown est professeur à l'Institut des Beaux-Arts de l'Université de New York. Il a été directeur de cet Institut de 1973 à 1978, et professeur à l'Université d'Oxford en 1981-1982. Il est l'auteur de Zurbaran (1973), Images and Ideas in Seventeenth-Century Spanish Painting (1978) et, en collaboration avec J.H. Elliott, de A Palace for a King: The Buen Retiro and the Court of Philip IV (1980).