Sous la plume du narrateur s'enchaînent trois voyages imaginaires de ton et d'ambiance très différente, mais reliés cependant par un même fil, dessinant ainsi un "objet littéraire" singulier qui n'est ni un roman, ni un recueil de nouvelles.
En une époque imprécise, le héros quitte son pays natal pour entreprendre un long périple parmi les diverses contrées de la terre.
Il arrive d'abord "Au royaume du vêtir" : la cérémonie au cours de laquelle le roi présente devant la cour son nouveau vêtement, démontrant ainsi sa maîtrise suprême dans l'art difficile du vêtir, est la racine même de son pouvoir.
Le héros parvient ensuite "Au pays des Amazones", et, curieux de leurs moeurs, se fait accueillir par elles. Il les accompagne dans l'une de leurs razzias afin de comprendre comment s'effectue, chez elles, le mystère de la génération.
Enfin, il arrive dans le "Gouvernement des morts". C'est des trois pays le plus curieux, puisque les défunts y ont définitivement remporté la victoire sur les vivants, relégués au rang d'ilotes ou de parias.
A travers cette "ethnograhie-fiction" s'ébauchent autant de méditations sur le pouvoir et le rite, l'être et l'apparence, les rapports conflictuels entre les sexes... En dernier lieu, sur l'oubli, voire l'occultation de la mort qui, dans notre société, demeure le seul véritable tabou.
Sylvain Jouty, romancier et nouvelliste, s'est fait remaquer par son roman L'Odeur de l'altitude (Fayard), qui a obtenu le Grand prix du Livre de montagne 1999.
En une époque imprécise, le héros quitte son pays natal pour entreprendre un long périple parmi les diverses contrées de la terre.
Il arrive d'abord "Au royaume du vêtir" : la cérémonie au cours de laquelle le roi présente devant la cour son nouveau vêtement, démontrant ainsi sa maîtrise suprême dans l'art difficile du vêtir, est la racine même de son pouvoir.
Le héros parvient ensuite "Au pays des Amazones", et, curieux de leurs moeurs, se fait accueillir par elles. Il les accompagne dans l'une de leurs razzias afin de comprendre comment s'effectue, chez elles, le mystère de la génération.
Enfin, il arrive dans le "Gouvernement des morts". C'est des trois pays le plus curieux, puisque les défunts y ont définitivement remporté la victoire sur les vivants, relégués au rang d'ilotes ou de parias.
A travers cette "ethnograhie-fiction" s'ébauchent autant de méditations sur le pouvoir et le rite, l'être et l'apparence, les rapports conflictuels entre les sexes... En dernier lieu, sur l'oubli, voire l'occultation de la mort qui, dans notre société, demeure le seul véritable tabou.
Sylvain Jouty, romancier et nouvelliste, s'est fait remaquer par son roman L'Odeur de l'altitude (Fayard), qui a obtenu le Grand prix du Livre de montagne 1999.