L'idée que la société américaine connaît depuis quelques années un véritable miracle repose sur l'existence d'une croissance économique qui ne se relâche pas, alors que l'Europe connaît une stagnation elle aussi durable.
Mais cette idée de miracle s'alimente surtout à la hausse spectaculaire de la bourse américaine, qui aura multiplié par plus de quatre, en dix ans, le patrimoine des heureux détenteurs d'actions américaines.
Cette santé exceptionnelle de Wall Street accompagne, paraît-il, la création extrêmement rapide d'un réseau de communication mondial : Internet. Mais à y regarder de plus près, ce miracle a d'autres explications. L'une qui ne peut nous surprendre, réside dans l'accroissement continu de la durée du travail aux Etats-Unis. L'autre tient à l'augmentation continue et considérable des inégalités de revenu et de fortune. Le président de Walt Disney a gagné en 1998 autant que 70 000 "pauvres".
Enfin, il est évident que la santé des Etats-Unis est un effet de notre démobilisation à l'égard de l'investissement, de l'entreprise et de l'innovation. Ce sont les pays riches d'Europe et d'Asie qui financent l'exceptionnelle croissance des Etats-Unis. Ce sont les rentiers du monde entier, dont nous faisons partie, qui donnent aux Américains les moyens de connaître leur miracle.
Mais cette idée de miracle s'alimente surtout à la hausse spectaculaire de la bourse américaine, qui aura multiplié par plus de quatre, en dix ans, le patrimoine des heureux détenteurs d'actions américaines.
Cette santé exceptionnelle de Wall Street accompagne, paraît-il, la création extrêmement rapide d'un réseau de communication mondial : Internet. Mais à y regarder de plus près, ce miracle a d'autres explications. L'une qui ne peut nous surprendre, réside dans l'accroissement continu de la durée du travail aux Etats-Unis. L'autre tient à l'augmentation continue et considérable des inégalités de revenu et de fortune. Le président de Walt Disney a gagné en 1998 autant que 70 000 "pauvres".
Enfin, il est évident que la santé des Etats-Unis est un effet de notre démobilisation à l'égard de l'investissement, de l'entreprise et de l'innovation. Ce sont les pays riches d'Europe et d'Asie qui financent l'exceptionnelle croissance des Etats-Unis. Ce sont les rentiers du monde entier, dont nous faisons partie, qui donnent aux Américains les moyens de connaître leur miracle.