Le livre de Neil Postman est un classique de l’étude de l’impact des médias sur la société. Refusant les thèses de la manipulation, il montre que les médias, et en particulier la télévision, agissent moins en fonction des contenus qu’ils transmettent qu’à travers la forme de cette transmission : celle de programmes dont le rôle essentiel est le divertissement. « Quand un peuple devient un auditoire et les affaires publiques un vaudeville, la nation court un grand risque : la mort de la culture menace. »
Dans le même temps où l’enfance se voit dénier son insouciance et la liberté de s’amuser, les adultes sont traités comme des enfants et priés de se divertir sans rien prendre au sérieux.
Ces analyses invitent à réfléchir sur la responsabilité qui est la nôtre dans ce que Michel Rocard appelle un « combat de civilisation ». Comparant les deux sinistres prophéties de 1984 d’Orwell et du Meilleur des mondes d’Huxley, Postman expose avec brio comment nous en venons à adorer les technologies qui détruisent notre capacité de penser.
Neil Postman (1931-2003), critique et théoricien de la communication, dirigeait le département culture et communication de l’université de New York.
Dans le même temps où l’enfance se voit dénier son insouciance et la liberté de s’amuser, les adultes sont traités comme des enfants et priés de se divertir sans rien prendre au sérieux.
Ces analyses invitent à réfléchir sur la responsabilité qui est la nôtre dans ce que Michel Rocard appelle un « combat de civilisation ». Comparant les deux sinistres prophéties de 1984 d’Orwell et du Meilleur des mondes d’Huxley, Postman expose avec brio comment nous en venons à adorer les technologies qui détruisent notre capacité de penser.
Neil Postman (1931-2003), critique et théoricien de la communication, dirigeait le département culture et communication de l’université de New York.