Dans un essai exigeant et fouillé, Douce Dibondo analyse les origines et le poids de la charge raciale qui pèse sur les épaules des personnes racisées.
Ces confidences, et tant d’autres d'une rare finesse, Hélène Carrère d’Encausse les fait à Darius Rochebin, son compagnon de joutes intellectuelles, lequel ne lâche rien dans cette « conversation inachevée », relance, insiste, persiste. Un modèle d’entretien où les deux partenaires se mesurent à un haut et même niveau, un échange dont le lecteur sort un peu plus intelligent, la seule récompense qui vaille.
Dans un premier essai aussi brillant que foisonnant, l’écrivaine et podcasteuse afro-queer-féministe Douce Dibondo analyse en profondeur la charge raciale et le silence qui l’entoure.
Un essai dense, fruit d'une centaine d'interviews, qui analyse la visibilité des personnes LGBT dans le paysage politique.
Une intrigue aux petits oignons, relevée d'une piquante pointe d'humour. Un vrai régal de fin d'année.
Qu'est-ce qui pousse ces femmes à s'enticher d'assassins d'enfants, de braqueurs ou de tueurs en série ? À travers les témoignages de Sandrine, Élisabeth, Sofia, Marie…qui jalonnent son enquête, Valérie Benaïm nous éclaire sur leurs motivations et leurs personnalités et, au-delà, interroge l'essence du désir féminin.
Navarre raconte avec malice et talent le destin de Jean-Claude Navarre, un président centriste mou, élu faute de mieux « comme tous les présidents de la République aujourd’hui», biberonné à l’utopie du vivre-ensemble et qui entend sauver la République en fondant une religion d’État à mi-chemin entre l’athéisme et la start-up nation.
"La politologue livre une analyse percutante et fouillée du phénomène woke, une mine indispensable pour mieux comprendre la crise existentielle que traverse la gauche."
On retrouve dans son écriture ce qui fait le sel de ses chroniques sur France lnter : des métaphores ubuesques, des digressions savoureuses et un oeil acerbe sur toutes les absurdités de l'actualité.
Comme on le demande à tout bon polar, on lit celui-ci d’une traite avant de se dire : « Ah, mince, c’était donc... » D’une habileté diabolique, l’auteur oblige son lecteur à se poser la question favorite des joueurs de Cluedo. Whodunit ? Qui a fait le coup ?
Une pure merveille.