Un polar sans fioriture, efficace et sans concession, qui décrit bien aussi les difficultés de ce travail quotidien de policier.
Qu’importe la madeleine, pourvu qu’elle convoque les fantômes : car de cet anodin, l’auteur tisse bientôt une magnifique symphonie du souvenir.
Un coup de projecteur puissant, servi par une écriture claire et précise.
Mon fantôme, une fiction subtile et pleine d’esprit sur le paysage français de la fin des années 2010. L’élégance de la distance et de l’humour pour évoquer une foule
de préoccupations et maux contemporains.
C’est un saut dans le futur (très) proche à mettre entre toutes les mains. La Déferlante est un ouvrage qui détonne.
Ce livre représente un joyeux héritage, tant, à l’instar de la cinquantaine d’oeuvres qu’il réunit, il crépite d’énergie, d’invention et d’intelligence.
Sans en exagérer la tristesse, il y a dans Gare Saint-Lazare une teinte légère de crépuscule, balancée par une sorte de nonchalance mélancolique parfois singulièrement gaie, comme un sourire du style, la merveille de l’écriture au service de la vie.
La Peau sur la table n’est pas le simple constat d’une impuissance : c’est une élégie sèche, d’un lyrisme contenu, d’un style éblouissant, si rare, regain virtuose de la veine réaliste d’un Flaubert, d’un Aymé.
La mécanique qu’il met en place, soutenue par un humour décapant, des citations de Simone de Beauvoir et l’invention d’un meurtre, est irrésistible. Coup de coeur du printemps.