Qu’est-ce qu’une république ? Pour répondre à cette question d’actualité, il faut plonger au cœurde la Rome antique.
Ce livre est le premier à étudier la notion de res publica, à questionner son incomplétude – peut-être même son vide occasionnel – et ses processus de formalisation ; à l’étudier dans toute son extension problématique et chronologique : il explore les questions et les enjeux conflictuels qui ont donné à ces deux mots, et par extension à celui de république, une épaisseur remarquable au point de les rendre intraduisibles.
Une telle démarche, nécessairement historique et philosophique, se déprend de l’approche classique qui, à la recherche de quelque essence originelle, postule un « républicanisme » antique déduit des concepts modernes.
Il s’agit tout au contraire d’une vaste enquête sur la façon dont les Romains appréhendèrent et utilisèrent la res publica à différents moments de leur histoire. On comprend alors pourquoi l’expérience romaine, fondamentalement inégalitaire, garde jusqu’ici une telle force d’attraction pour qui tente de penser la chose publique.
Ce livre est le premier à étudier la notion de res publica, à questionner son incomplétude – peut-être même son vide occasionnel – et ses processus de formalisation ; à l’étudier dans toute son extension problématique et chronologique : il explore les questions et les enjeux conflictuels qui ont donné à ces deux mots, et par extension à celui de république, une épaisseur remarquable au point de les rendre intraduisibles.
Une telle démarche, nécessairement historique et philosophique, se déprend de l’approche classique qui, à la recherche de quelque essence originelle, postule un « républicanisme » antique déduit des concepts modernes.
Il s’agit tout au contraire d’une vaste enquête sur la façon dont les Romains appréhendèrent et utilisèrent la res publica à différents moments de leur histoire. On comprend alors pourquoi l’expérience romaine, fondamentalement inégalitaire, garde jusqu’ici une telle force d’attraction pour qui tente de penser la chose publique.
Claudia Moatti est professeure d’histoire romaine à l’Université de Paris 8 et à l’University of Southern California. Ses recherches portent, principalement, sur l’histoire politique et les transformations intellectuelles de la Rome antique et sur la capacité des États méditerranéens à contrôler leurs territoires et le mouvement des hommes.